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What did they aim for when they missed your heart? • Rickon

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Rebecca L. Carver
Rebecca L. Carver
A beautiful life
Célébrité : Emilia Clarke
Date d'inscription : 30/05/2014
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Toi : : What did they aim for when they missed your heart? • Rickon Tumblr_m9xq5jWfQ91r5tdn1
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MessageSujet: What did they aim for when they missed your heart? • Rickon What did they aim for when they missed your heart? • Rickon I_icon_minitimeMer 18 Juin - 21:09


What did they aim for when they missed your heart?




Je passai une main sur mon visage, tâchant d’éloigner les traces de fatigue qui collait à ma peau.  Dehors, le ciel se teintait doucement de gris alors que le jour reprenait ses droits sur la nuit. Bientôt, la vie reprendrait ses droits sur la ville et le calme ne serait plus que souvenir. Je venais de réaliser que j’avais passé la nuit ici, le nez dans ces vieux dossiers de la police de Miami, dans les vieux articles de journaux du Times. Des dossiers et des articles que je connaissais par cœur depuis le temps. Pourtant, je les relisais encore et encore, dans l’espoir d’y déceler un indice que je n’avais pas vu encore. Je savais que ce n’était pas ainsi que j’allais réussir à trouver cet assassin. La réalité était que je ne trouverais sans doute jamais cet assassin, après tout, même le FBI avait échoué. Même Genesis, qui possédait toute les ressources possibles à portée de main n’avait pas pu s’approcher de cet homme qui avait brisé sa vie. Et pourtant, je m’acharnais, refusant de baisser les bras. Pendant quelques secondes, j’enfouis mon visage dans mes mains, fermant mes yeux fatigués avant de reporter mon attention sur ma paperasse. Que savais-je exactement? Très peu de chose. Les informations étaient maigres et la plupart inutiles. Qu’est-ce que cela me donnait de savoir que c’était ce Rickon qui avait sauvé Gen des griffes du Poète? Il n’avait pas vu le tueur, ne lui avait pas dit où il l’avait trouvé. Il avait fait une bonne action, une fois dans sa vie. Tant mieux pour lui. Ça ne m’aidait aucunement.

Je savais que j’étais un peu dure avec l’homme en question. J’avais fait mes recherches, il ne l’avait pas eu facile lui-non plus, mais il avait fait les mauvais choix. Comme Liam. Et comme ce dernier, il risquait de blesser mon amie, de lui briser le cœur. D’instinct, ça le mettait du mauvais côté de la force. Je sais que Genesis n’apprécierait pas que j’aie mis mon nez dans la vie personnelle de l’homme qu’elle aimait, je savais qu’elle n’aimerait pas savoir que j’avais fouillé dans son passée, jusqu’à retracer sa mère. Bien que tout ce que je savais sur la femme, à l’heure actuelle, c’était qu’elle était internée depuis des années dans un asile que seule la famille proche pouvait lui rendre visite. Ce qui n’était pas mon cas. Qui plus est, je me demandais ce que je pourrais tirer d’une femme qui n’a pas toute sa tête. Ajoutons à cela que je n’en avais rien à faire des anecdotes de l’enfance de Rickon. Alors, pour le moment, le bad boy de service n’était pas ma priorité. Et je ne comptais pas lui laisser savoir que je connaissais plus de choses sur lui que nécessaire, bien que je ne l’avais jamais croisé jusqu’à aujourd’hui. Bien entendu, je n’avais pas tout découvert en fouillant comme une vraie petite fouine, Logan avait lâché des brides çà et là sur la vie de l’homme qu’il considérait comme son meilleur ami lorsque je l’avais insulté. Visiblement, mon entourage en entier l’aimait bien, ce type.

Il était près de neuf heures lorsque je quittai enfin le bureau, remettant le dossier à sa place dans le classeur et armant le système d’alarme, attrapant, par la même occasion, le sac contenant le dossier que traitait Logan ces derniers temps, une histoire des plus banales concernant un voisin qui était soupçonné d’empoisonné les chats de la vieille dame qui était venue nous voir la veille. Ce n’était pas le contrat du siècle, je devais l’avouer, mais c’était mieux que rien, du moins, pour un départ. Et honnêtement, si nous pouvions régler ce souci de cruauté envers les animaux le plus rapidement possible pour nous concentrer sur autre chose, ce serait bien. Je balançai donc le dossier sur le banc passager de ma voiture en me faufilant dans l’habitacle. Je détestais réellement conduire et ma voiture était restée là depuis l’ouverture de Carver & Dixon. Il était peut-être temps que je la ramène à la maison avant que je me fasse remorquer. Programment le GPS afin de pouvoir trouver facilement la maison de Logan, je mis le moteur en marche, suivant les rues sinueuses jusqu’à arrêter le moteur devant la maison blanche à la porte rouge. Elle n’était pas facile à rater, c’était un fait. En moins d'une minute, j’étais devant la porte, le dossier serrer contre ma poitrine, balançant mon poids d’un pied à l’autre comme une gamine impatiente.

Cependant, lorsque la porte s’ouvrit devant moi, ce n’était pas le visage familier de Logan qui m’apparut, mais un autre, beaucoup moins rassurant et doux. Des pommettes hautes, des joues creuses, des lèvres fines et des yeux d’un bleu ombrageux. D’instinct, je reculai d’un pas, levant le menton pour le regarder dans les yeux. Un geste qui était plus une habitude d’autre chose, puisque la majorité des gens que je côtoyais était plus grande que moi, il fallait le dire, je n’étais pas très grande. Bien que je n’aie jamais rencontré l’homme, je savais qui il était. Je connaissais son visage d’une vieille photo trouvé dans les vieilleries d’Adriel. Une photo de groupe où Liam et Rickon souriaient comme deux vraies petites pestes. Si les années avaient passé et qu’il n’avait plus le visage d’un garçon, il n’en restait pas moins que c’était lui. Et malgré ses traits bourrus, je comprenais ce que Genesis lui trouvait.  «Vous devez être Mr McHelligot .» Je m’arrachai un sourire, encore plus faux que ceux que j’offrais tous les jours. Parce que c’était un fait,  mes sourires sincères étaient quasi inexistants depuis des années. Mais cette fois-ci, ce n’était pas un sourire pour rassurer mon interlocuteur sur le fait que je me portais bien. C’était un sourire poli, bien que particulièrement grimaçant. Je n’aimais pas Rickon, ce n’était pas une raison pour ne pas être civilisé et polie. Je tendis donc la main devant moi, sans le quitter du regard. «Rebecca Carver, l’associée de Logan. »  Mon sourire s’effaça, remplacé par une mimique plus sombre alors que je poursuivais. «La meilleure amie de Genesis, vous savez, la jolie blonde qui s’est pris une balle pour vous?» Mes traits se firent plus durs, alors que mon ton fut drainé de toute sa chaleur.



© MISE EN PAGE PAR TAZER.


Dernière édition par Rebecca L. Carver le Sam 21 Juin - 3:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: What did they aim for when they missed your heart? • Rickon What did they aim for when they missed your heart? • Rickon I_icon_minitimeVen 20 Juin - 17:53

 » What did they aim for when they missed your heart?.
 

« Vous savez, en dehors du cirque où j'étais, la plupart des gens avaient peur de moi. Mais je ne les détestais pas, j'avais pitié plutôt. Savez-vous pourquoi ? Parce que la plupart des gens sont condamnés à ne jamais rien voir au-delà de ce que leurs yeux leur disent.»



                    Incapable de rester sur place j’m’arrangeais pour m’occuper. Depuis l’hôpital j’n’avais pas encore repris mes activités, mon bras me lançant bien trop souvent encore. Et ce bras j’en avais cruellement besoin si j’voulais pas finir en charpie sous le flingue d’un mec plus balèze lors de mes transactions. J’passais donc le plus clair d’mon temps chez Logan qui lui, en revanche, avait reprit une activité professionnelle. J’y passais quelques fois la nuit histoire d’m’occuper des gosses le matin avant qu’ils aillent à l’école. Bien entendu c’était encore un foutu prétexte pour être prêt d’eux. Euphemia pouvait bien se prendre en charge seule, ainsi que son frère. Mais ça rassurait Logan d’me savoir chez lui, et moi j’avais l’esprit tranquille de mon côté. C’était donc tout bénef.

Logan venait tout juste de partir pour une affaire personnelle. J’avais pas essayé d’en savoir plus, après tout il avait droit à un peu d’intimé, mais comme chaque fois qu’il partait j’lui promettais qu’il ne leur arriverait rien. Ces gosses, ils étaient tout aussi important pour lui que moi. J’veux dire, je sais qu’il tient le coup grâce à eux, qu’il réussit encore à se lever le matin seulement parce qu’ils sont là. S’ils venaient à disparaitre, j’le perdais lui et la seule famille que j’ai jamais vraiment eu. J’pouvais pas permettre que ça arrive. Alors j’veillais. Et c’est quand j’vis Priam rire avec sa soeur devant une émission à la con, que j’savais que c’était la bonne décision. Ils étaient sa vie, et en prime la mienne.
Néanmoins, le sentiment de plénitude qui m’envahissait disparu aussi vite qu’il était venu. Quelqu’un venait de frapper à la porte. Fronçant les sourcils, j’me demandais bien qui ça pouvait être à cette heure si matinale, surtout que Logan avait clairement dit qu’il n’attendait personne. Priam commençait à se lever pour aller ouvrir, mais je lui fit clairement comprendre que j’m’en chargeais. Il se rassit alors, la mine boudeuse. Ce que j’découvris alors sur le palier, c’était tout sauf à quoi j’pouvais m’attendre. Une jeune femme brune, petite, la trentaine, les traits fins, se tenait devant la porte, un dossier dans les mains. Sur le coup j’ai pensé au fics, mais Logan était tout, sauf le genre à oublier de payer ses factures. Il tenait tellement à ce que ses enfants vivent dans le meilleur des mondes. J’l’ai donc laissé parler la première. «Vous devez être Mr McHelligot .» Et en prime elle connaissait mon nom... Franchement douteuse, surtout que sa tête ne me revenait pas du tout en mémoire. Pourtant, j’répondais pas, me contentant de m’appuyer sur l’encadrement de la porte, les bras croisés, mastiquant un bout de plastique entre mes dents, attendant qu’elle se dévoile un peu plus. «Rebecca Carver, l’associée de Logan. »  Le tout accompagné d’une main tendue. Rebecca Carver, associée de Logan mais aussi meilleure amie de Genesis. Fallait bien qu’on se rencontre un jour où l’autre de toute façon. De ce que j’en savais, cette fille elle ne m’aimait pas. Sans doute avait-elle un problème avec les gens de la rue, ou était contre le fait de survivre quand on vous donne pas les mêmes moyens que les autres. Au pire, j’en avait rien à foutre de ce qu’elle pouvait bien penser. Mais j’la lâchais pas du regard, plantant mes yeux dans les siens. Refusant obstinément de lui serrer la main. J’aurai pu lui demander de repartir gentiment chez elle, mais son visage se transforma en glaçon. «La meilleure amie de Genesis, vous savez, la jolie blonde qui s’est pris une balle pour vous?» Elle ouvrait donc les hostilités. Petite mais teigneuse la brune. Sans la lâcher du regard, j’enlevais ce que j’avais dans la bouche avant de m’adresser haut et fort à Priam.
« Priam appelle ton père. Dis lui que Miss-je-fourre-mon-nez-partout est venue lui lécher les bottes de si bon matin ! Et dis lui bien que c’est un problème à régler au plus vite. »
J’étais peut être l’enfoiré qu’elle pensait que j’étais. Et bien que ce soit sans doute le cas, mais j’allais pas laisser l’associée de Logan, et soit disant meilleure amie de Gen, sur le pas de sa porte. Ca aurait pas été correct, et jugeant que de toute façon d’après sa taille minuscule elle ne pouvait décemment rien faire aux enfants, que se serait une bonne chose. J’m’écartais alors du pas de la porte, lui laissant assez d’espace pour passer.
« Entre, Logan arrive. Touche à rien, sinon j’risque de te couper une main, peut être les deux si ça me chante. Tu sais c’qu’on dit des gars de la rue ? »
Après tout, c’était pas moi qui avait commencé et si elle pouvait pas me voir en peinture, et bien ça en était de même pour moi. Bien que les mots prononcés n'étaient en rien de ce que j'envisageais de lui faire. De plus j’en conviens, elle ne ressemblait pas à ce genre de fille à problèmes... Plutôt une âme perdue, mais assez forte pour affronter sa propre vie. Et pour ça je l’admirais. Comprenant pourquoi Gen en avait fait son amie.
 
© Grey WIND.

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MessageSujet: Re: What did they aim for when they missed your heart? • Rickon What did they aim for when they missed your heart? • Rickon I_icon_minitimeSam 21 Juin - 4:39


What did they aim for when they missed your heart?




À l’instant même où les mots m’échappèrent, je savais que j’aurais dû les retenir, les mâchouiller et les ravaler. Je savais que je n’étais sans doute pas de taille contre quelqu’un comme lui. Lui, qui était mon opposé le plus total. Je savais qu’il n’avait pas eu la vie facile, ça se voyait dans ses traits, dans la lueur qui brillait dans ses yeux. Je le savais parce que j’étais une fouine et que j’avais encore mis mon nez dans des affaires qui ne me regardait pas. Nous n’avions pas eu les mêmes chances dans la vie. Si j’avais vécu mon lot d’horreur et de malheur, je savais que j’avais eu une chance de m’en sortir. On m’avait tendu la main, on m’avait soutenue, on m’avait laissé la chance de me relever.  J’étais de ces enfants privilégiés. Contrairement à lui, je n’avais jamais manqué de rien, et je doutais que ce fût son cas, à lui, le garçon des rues. Le malfrat qui avait dérobé le cœur de ma meilleure amie. La fille que je n’aurais jamais cru voir tomber amoureuse de qui que ce soit. Je savais qu’aux yeux de cet homme, qui se tenait contre le chambranle de la porte d’un air nonchalant,  je n’étais qu’une gosse des beaux quartiers, une enfant née dans la soie et le velours. Comment aurait-il pu croire que Genesis et moi avions un passé similaire alors que tout nous séparait au premier regard?

Ma main s’abaissa doucement sans être entrée en contact avec la sienne. Je ne m’en offusquai pas, comme si cela m’était égal. C’était le cas, quelque part. Bien que je ne me l’avouerais pas, Rickon faisait résonner en moi les échos d’un passé que j’essayais tant bien que mal d’oublier. Un sentiment de terreur qui n’hésiterait pas à me tétaniser sur place si je cessais de me battre contre. Non par ses origines, non par sa classe sociale. Certes, il aurait été facile pour moi d’associer ses occupations à l’homme qui avait fait de ma vie un enfant près de vingt ans plus tôt, qui avait fait éclater ma famille et ma vie en mille morceaux. Mais ce n’était pas le cas. Quelque chose dans ses yeux bleus me disait qu’il n’était pas de ces hommes qui se glissent dans les maisons pour dérober un poigné de dollars ou un bijou, n’hésitant pas à assassiner une pauvre femme sans défense pour pouvoir se payer un gramme de sa précieuse drogue. C’était autre chose. Une peur bien distincte. Celle de la perte. Rickon était le fantôme, l’ombre, qui planait au-dessus de mon amitié avec Genesis. Il était le spectre qui risquait de me l’arracher si j’arrêtais de me battre. Non parce que j’avais peur qu’elle le choisisse plutôt que moi. Je n’étais pas si égoïste que cela. J’avais simplement peur de la douleur qu’il pourrait causer chez elle. Et je savais que cette douleur-là, elle l’anéantirait complètement. Elle en mourrait sans doute. Et ça, je ne pouvais l’accepter. Prendre cette chance.

Je savais aussi que cette bataille était inutile au moment même où j’attaquai. Je n’étais pas de taille contre lui, je n’étais pas assez forte ou trop épuisée pour le faire. Le réalisant, je croisai mes bras sur ma poitrine, refusant néanmoins de baisser les yeux. « Priam appelle ton père. Dis-lui que Miss-je-fourre-mon-nez-partout est venue lui lécher les bottes de si bon matin ! Et dis-lui bien que c’est un problème à régler au plus vite. » J’arquai un sourcil devant ses propos, comme l’aurait fait une mère devant les mensonges de son enfant. Derrière l’homme qui me dominait de toute sa hauteur, j’entendis un bruit, puis la rumeur d’une conversation téléphonique. Priam. Je me souvenais du visage du garçon sur la photographie numérique que m’avait montré Logan quelque temps plus tôt. Ce petit garçon qui avait vu sa mère mourir, celui dont la douleur brûlant dans ses yeux bleus me rappelait celle que j’avais ressentie aussi, jadis. Que je ressentais toujours aujourd’hui, quelque part. Bien que je ne voulais pas l’avouer. Je préférais de loin faire comme si rien ne s’était jamais passé, quitte à finir schizophrène. «Charmant.» marmonnais-je d’une voix traînante. Je commençais vraiment à me demander ce que Genesis pouvait lui trouver. Il était mignon, d’accord, mais j’avais vu des clochards avec des manières plus élégantes que les siennes. Pendant une minute, je songeai à lui remettre le dossier en lui demandé de le donner à Logan et filer me cacher sous ma couette pour les trois prochains jours, mais ma curiosité l’emporta.

À ce stade, j’ignorais si c’était mon besoin de protéger les miens, ce côté ridiculement maternel ou une déformation professionnelle, mais je souhaitais avoir des réponses à mes questions. Bien que j’ignorais quelles étaient exactement ces questions. Je l’observais s’effacer pour me laisser suffisamment d’espace pour me faufiler dans la maison. « Entre, Logan arrive. Touche à rien, sinon j’risque de te couper une main, peut être les deux si ça me chante. Tu sais c’qu’on dit des gars de la rue ? »J’hésitai un moment avant de bouger, passant près de lui d’un pas dansant, m’arrêtant derrière lui, pour lui faire face de nouveau, l’observant avec un sentiment entre la méfiance et l’amusement. Parce que oui, d’une certaine façon, j’étais amusée. Mais agacée aussi. «Qu’ils ont une hygiène discutable et des manières lamentables? J’étais au courant, merci. »  J’observai mon nouvel environnement avec attention. Je savais pourquoi Rickon m’avait laissé entrer. Je ne représentais aucun danger pour les enfants de Logan, qui étaient toujours au salon, riant devant une série télé, comme inconscients de ma présence ici. Je relevai les yeux vers l’homme qui ne m’avait visiblement pas quittée des yeux, comme s’il s’attendait à ce que je devienne un monstre quelconque. «Tu crois que c’est ça, mon problème avec toi? Un préjugé infondé? » Je déposai le dossier sur le buffet à ma gauche, laissant mon regard caresser les photos de familles exposées. « Elle avait oublié de me dire que tu étais si con. »  Et comme à chaque fois que j’insultais quelqu’un, je battis des paupières, comme si mon corps rejetait l’insulte que je venais de proférer. Stupide tic.  



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