Nom : McHelligot ♦ Prénom(s) : Rickon, Zach ♦ Age : 35 ans ♦ Date de naissance : 5 mai 1979 ♦ Lieu de naissance : Dungannon ♦ Statut civil : Célibataire ♦ Classe sociale : Pauvre ♦ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ♦ Emploi/Études : Homme à tout faire et bras droit du propriétaire du Black Mambo. Trafiquant en tout genre. ♦ Groupe : Bad Romance ♦ Célébrité : Norman Reedus ♦ Crédits : Tumblr ♦ Scénario : Yep

♦ On veut tout savoir surtout en ce qui concerne tes tics, manies, etc... : (minimum 10 points) Rickon est un débrouillard de première. Il n'a pas peur de mettre les mains à la patte et même si cela doit le faire souffrir il n'en montrera cependant rien. ♦ Petit, il n'a pas eu la famille dont il rêvait. Aujourd'hui c'est tout autre. Et s'il n'en montre rien il ira jusqu'à tuer pour les protéger ♦ Rickon a une sainte horreur de l'intégrité. Toute ces conformités pour entrer dans la société ne l'ont jamais attiré. ♦ C'est quelqu'un de très solitaire. Il n'a pas besoin qu'on lui montre le chemin il sait prendre ses décisions seul. Osez lui dicter ce qu'il doit faire et vous verrez ♦ Son petit dej ne se compose uniquement que d'une clope et d'un café. ♦ Il possède une moto qu'il sort très souvent. Cela lui permet d’éclaircir ses pensées qui sont parfois plus noires que blanches. ♦ Il ne parle jamais de sa mère. Le fait qu'elle soit internée en hôpital psychiatrique depuis maintenant 25 ans est quelque chose qu'il a de plus en plus de mal à accepter. Bien qu'il soit réaliste, il espère un jour la voir sortir de là. ♦ Quoi qu'on dise de lui, il aime sa vie. Elle est peut être loin d'être parfaite mais elle vaut la peine d'être vécue. C'est du moins ce qu'il tente de se répéter chaque matin. ♦ Rickon est un dur au coeur tendre. Il aime se donner une image de mauvais garçon pour la simple et bonne raison que c'est plus facile d'agir ainsi que de prôner la charité à chacun.  ♦ Il possède une cicatrice sur la longueur du dos depuis son enfance. Il ne sait pas d'où elle vient mais chaque fois qu'il l'aperçoit dans le miroir, il sait qu'elle renferme une terrible histoire.

   ♦ Caractère : (minimum 10 points) Colérique ♦ Vif d'esprit ♦ Taciturne ♦ Combatif ♦ Je m'en foutiste ♦ Torturé ♦ Violent ♦ Inexpressif ♦ Casse cou ♦ Audacieux ♦ Persuasif ♦ Loyal  ♦ Débrouillard ♦ Solitaire ♦ Franc

                Ma vie... Disons simplement que c’est le bordel de A à Z. Je suis pas trop bavard la dessus d’habitude mais si vous voulez vraiment savoir vous allez pas être déçu.
 
                Commençons par mon père : c’est simple je me rappel pas l’avoir connu. S’il fut présent jusqu’à mes cinq ans, c’est bien plus souvent qu’il passait ses heures au bar du coin plutôt qu’à jouer aux Légos avec moi. Maman disait sans cesse que ce n’était pas de sa faute. Foutaise, il a pas voulu d’un gosse alors il est parti. Point.
 
                Avec ma mère en revanche c’était bien. Elle était aimante, autoritaire, attentionnée. Jusqu’à ce qu’elle perde la boule et qu’elle se mette complètement à délirer. Au début ça allait, puis plus les années passèrent et plus sa vie devint un cauchemar, la mienne en prime. Elle répétait sans cesse que le poète était de retour, qu’il fallait fuir. Pour moi ça n’avait aucun sens, pour les médecins non plus d’ailleurs. Ces abrutis décidèrent alors de la mettre en soins intensifs pour « pallier à toute éventualité ». Mon cul ouai !  Ils avaient juste peur qu’un phénomène de société s’empare de la presse et qu’on retrouve bientôt en gros titre « Une mère complètement folle égorge son fils ». Ce qu’il ignoraient en revanche, c’est qu’ils venaient justement de détruire la partie la plus heureuse de ma vie.
 
                Dix ans et déjà trimballé de foyer en foyer. Personne ne voulait d’un gosse qui passait le plus clair de son temps à répondre et à en faire voir de toutes les couleurs à ses parents de substitution. Imaginer alors quand j’ai atteint la quinzaine et que j’ai compris ce que voulait dire sex, drugs and rock’n’roll... Ca permettait de passer le temps, d’oublier, et ce n’était pas si mal que ça enfin de compte.
 
                Malheureusement seize ans est vite arrivé, en clair la rue m’offrait mille et une nuit, les unes toutes plus incertaines que les autres. C’est là que j’ai compris que j’avais jouer aux cons. M’enfin la vie avait été une chienne avec moi, je pouvais bien en faire de même avec elle non ? Ouai sauf qu’elle gagne toujours... Ca je l’ai compris quand j’ai commencé à crever la dalle la tête la première dans une poubelle. Il est alors arrivé, la bouche en coeur, me suppliant de bosser pour lui. Il disait que c’était un bon compromis pour nous deux. Suffisait seulement d’aller refiler deux ou trois sachets par jour aux jeunes du coin. Pas bien compliqué en soit. J’ai accepté. Me fallait de la tunes j’ai pas hésité longtemps. Les véritables emmerdes ont alors commencés.
 
                Premièrement : les flics... Dingue comme ils sont partout ses enflures, pas un mois ne se passait sans que je termine au trou. Heureusement Logan était là... J’étais là aussi pour lui, même si l’inverse est plus vrai. Disons qu’il est la seule personne sur qui je peux réellement compter. Je ne sais pas quand notre histoire a réellement commencée. Depuis toujours je suppose. Disons juste qu’il n’était pas qu’un simple passage dans la vie de Rickon Mchelligot.
 
                Deuxièmement : la faim. Je suis sur qu’un sale gosse de riche n’a jamais ressentie cette putain de sensation. Ce sentiment de devoir toujours lutter pour trouver ne serait ce qu’un morceau de poulet déjà rongé au fond d‘un container. Tout ça dans le but ultime de survivre. C’est là que je me suis rendu compte qu’il fallait que ça cesse. Alors j’ai accepté plusieurs petits boulots. Attention pas ceux où il suffit d’être habillé d’un costard pour avoir l’air encore plus con que con. Non simplement celui qui te permets d’avoir assez pour espérer vivre le lendemain. Des trafiquants y’en a à chaque coin de rue, c’était pas bien compliqué de tomber sur eux et de chopper le job. En prime j’ai appris comment éviter les flics : suffisait simplement de changer de ville à la tombée de la nuit. Voir de pays.
 
                Troisièmement : la concurrence. Généralement le trafiquant d’en face n’aime pas que son ennemi empiète sur son territoire. Ca aussi je l’ai compris à mes dépends. Simplement j’aimais bien la bagarre. Ca me permettait de me défouler. Même si je ne gagnais pas à chaque fois et que mon corps n’était pas tout le temps d’accord...
 
                Voilà ce à quoi j’ai du être confronté pendant une bonne dizaine d’années de ma vie. Jusqu’à ce fameux jour où le destin est venu me rencontrer. Faut dire je l’attendais au tournent celui là... C’était Liam. Du moins je rendais visite à Liam. Un gars rencontré lors d’une vente qui a plutôt mal tournée. J’aurai pas du me lier d’amitié avec ce type. Mais c’était trop tard. Il était devenu bien trop important pour que je n’arrive à l’occulter de ma misérable vie. A ce moment là, il était interné à l’hôpital psychiatrique (ouai je sais, mes proches ont tendance à vouloir y séjourner un peu trop à mon gout). Comme chaque samedi j’allais lui rendre visite. En profitant pour voir ma mère aussi. C’est là qu’il m’annonça que sa soeur avait disparue. Que ca faisait bien une semaine que personne n’avait de nouvelle d’elle. Et je remercie chaque jours ce foutu Dieu pour qu’en cette fameuse journée ma piteuse cervelle ne me fit pas défaut. Un dealer de New York, m’avait informé que quelque chose se tramait dans son coin, qu’il valait mieux pas que j’y vienne poser les pieds pour mes affaires menstruelles. « Une flic apparemment, elle se fait séquestrer à l’étage du dessus. Attends que ca ce tasse si tu ne veux pas qu’on parle de nous au prochain JT » avait été ses mots. J’avais alors laissé Liam en plan. Et j’étais parti comme un dingue pour prendre le premier vol fraichement payé par mon patron. Il fallait que j’en ai le coeur net. C’était une trop grande coïncidence pour ne pas y croire.
 
                Je ne sais par quels moyens exactement je réussi l’impensable. Toujours est-il que j’avais une putain de chance de cocu. Ce fameux tueur avait plié bagages, laissant Genesis pour morte et pour cause, une fois dans l’appartement j’eu peine à trouver son pouls. Mais elle était belle et bien vivante. Elle se tenait là, sur mes genoux, tellement inoffensive et fragile. J’ai veillé sur elle jusqu’a ce que les flics et l’ambulance arrivent. Puis j’ai disparu comme un malpropre. Personne, hormis Liam et Logan, ne connait la vérité. J’suis pas ce genre de type qui réclame une médaille pour chaque action qu’il réalise, y’a assez que le pape pour ça.
 
                N’empêche que depuis ce jour, ma vie a pas mal changé. Je travail désormais pour Liam. Aurais je pu rêver mieux ? Je ne pense pas. J’ai trouvé ma famille. Logan et les enfants sont comme ma propre chairs. Ils me le rendent assez bien. Gen reste assez mystérieuse depuis son retour elle ne parle quasiment jamais d’elle... Enfin j’ai même réussi à me dégoter un foyer. Pas mal comme réintégration non ? Bien que j’avoue que le canapé de Logan possède de meilleurs ressorts que mon propre lit.