Nom : Dwight (nom de mariage) ♦ Prénom(s) : Kayden Rowan ♦ Age : 37 années ♦ Date de naissance : 4 juin 1977 ♦ Lieu de naissance : Dungannon, Irlande du Nord ♦ Statut civil : Veuve ♦ Classe sociale : Ni riche, ni pauvre ♦ Orientation sexuelle : Bisexuelle ♦ Emploi/Études : Ancienne profileuse au FBI, actuellement tueuse à gage officieusement. Officiellement, elle est une simple flic. ♦ Groupe : Bad Romance ♦ Célébrité : Angelina Jolie ♦ Crédits : Tumblr ♦ Scénario : ///

♦ On veut tout savoir surtout en ce qui concerne tes tics, manies, etc... : ♦ Kayden n’a pas peur de la mort. Il y a huit ans, maintenant, elle a eu l’impression qu’elle aurait dû mourir en même temps que son mari, leur fille et le bébé qu’elle portait. Alors elle joue là-dessus et n’hésite pas à prendre des risques pour achever ses victimes. ♦ Elle n’a pas un si mauvais fond qu’elle le prétend. L’argent qu’elle touche de part ses mandats, elle n’hésite pas à le reverser pour des associations. Notamment celles concernant la violence envers les femmes. ♦ Elle a mis du temps avant de se remettre de son viol. Pourtant, elle se sert de la séduction pour amener ses victimes à lui faire confiance. Elle est même « sortie » avec certaines d’entre elles, faisant croire à une idylle amoureuse. C’est une Veuve noire, autrement dit. ♦ Si elle a décidé de reprendre des activités dans la justice, c’est uniquement pour mener à bien sa « mission ». Elle cherche les dossiers les plus lourds, traque les personnes suspectées et, une fois qu’elle est persuadée de leur culpabilité, met un terme à leur existence. Une bonne fois pour toute. ♦ Elle n’a jamais réussi à ouvrir à nouveau son cœur à un homme ou une femme. Ils ne sont que des amants d’une nuit, de quelques jours, voir plus. Mais elle ne dira jamais « je t’aime ». Parce qu’elle est toujours amoureuse de son défunt mari. ♦ Elle porte deux prénoms qui peuvent très bien être donnés à des garçons. C’était une lubie de son père, qui aurait préféré avoir un fils au lieu d’une fille. Bien qu’il ne lui ait jamais clairement dit, Kayden l’a toujours su. C’est pour ça qu’elle est également entrée dans les forces de l’ordre, plus jeune. Elle voulait qu’il soit fier de son enfant. ♦ C’est une fumeuse un peu étrange. Elle est capable d’arrêter quand elle le souhaite et reprend par lubie, par période. Parfois juste pour se donner un genre. C’est assez étonnant, sachant que bien des gens ne parviennent pas à se stopper. Il faut croire qu’elle a un mental d’acier. ♦ Elle a adopté un chat à la SPA. C’est une femelle, appelée Lexy. Pour Kayden, c’était une bonne action que ne lui coûtait pas grand chose. Et puis, elle s’est prise d’affection pour cette créature. C’est un de ses seuls liens affectifs. ♦ Elle est capable de jouer avec ses émotions et de porter un masque assez convainquant. Personne dans son entourage ne la penserait aussi marquée par la vie ou ne la soupçonnerait d’être une tueuse confirmée. Elle a des amis, une vie de célibataire,... Bref. Elle serait « Madame Tout le Monde », en somme. ♦ Elle mène très clairement une double vie. La plupart du temps, Kayden est une femme qui est juste passionnée par son métier. Elle s’entend avec tout le monde et est plutôt charmante. Mais lorsqu’un mandat tombe et qu’elle se lance dessus, elle devient une toute autre femme. Celle qui a tout perdu. Celle dont la vie ne vaut rien. Celle qui rend la justice à des âmes détruites. Dans le fond, elle souffre juste énormément derrière son masque de glace. ♦ Kayden possède treize tatouages sur son corps, chacun avec une signification particulière. Elle n’aime pas vraiment parler de ce qu’ils représentent et préfère garder le mystère pour chacun d’entre eux. Ca attise souvent les regards, naturellement. Mais cela fait partie de son être et elle ne changerait pas ce qu’elle est.

  ♦ Caractère : ♦ Hypocrite ♦ Sulfureuse ♦ Sensuelle ♦ Manipulatrice ♦ Impassible ♦ Menteuse ♦ Joueuse ♦ Raffinée ♦ Mystérieuse ♦ Cruelle ♦ Dangereuse ♦ Intelligente ♦ Têtue ♦ Froide ♦ Professionnelle ♦ Torturée ♦ Détruite

Elle s’en souviendra toute sa vie. Cet instant si fragile où la mort reprend tous ses droits sur la vie. Elle n’oubliera jamais la douleur qui s’était propagée à travers son âme toute entière, la brisant morceau par morceau, à chaque fois que ce vicelard posait son corps sur elle. Ses yeux s’étaient fermés, comme la lumière dans son regard qui venait de s’éteindre. C’était atroce. Un supplice infernal dans lequel elle ne maîtrisait rien. Son innocence s’envolait, dans un dernier soupire. Elle sentait son esprit l’abandonner. Elle espérait plus que tout au monde mourir. Pour la première fois de son existence, elle invoqua la mort afin qu’elle vienne la libérer de cette prison. Elle ne pleurait pas. Elle n’en était plus capable. Parce qu’à chaque fois qu’elle sentait son corps se secouer un peu, de haut en bas, à cause des mouvements de l’immondice posé sur elle, elle retrouvait le visage de son enfant. Sa petite princesse, endormie sur le sol. Entourée d’une marre de sang. Elle aurait aimé crier ou échanger sa place contre celle de son bébé. Il n’y a pas pire destin que de voir ceux qu’on aime se faire massacrer un à un, sous vos yeux de femme, de mère. Elle avait ressenti toute cette peine, cette haine incontrôlable. Puis le vide. Parce qu’elle était déjà morte, malgré que son palpitant demeurait encore actif. Elle venait de tout perdre. Absolument tout. Pourquoi Dieu déciderait-elle alors de la préserver de la mort, si elle risquait de survivre en Enfer ? Et pourtant, c’est ce qu’il fit. Les lueurs des urgences, à travers la fenêtre, dans la nuit étoilée, la rappelaient tel un parasite accroché à sa vie. Elle trouva un peu de force dans le bruit assourdissant. Elle aurait aimé lâcher ce monde où rien ne la retenait plus. Rien, si ce n’est une flamme tout au fond de son être. Celle qui ne portait plus qu’un seul nom, une seule idéologie : la Vengeance.

C’est comme ça qu’elle a réussi à sortir la tête de l’eau. Elle avait pourtant cette sensation d’avoir plongé la tête dedans, de couler jusqu’au plus profond des abysses infernales. Hélas, elle avait réussi à retrouver l’oxygène dont elle avait tant besoin. Le réveil fut rude. Incroyablement difficile à supporter. Son corps était meurtri. Quant à son âme, elle était déchirée. Eparpillée au quatre coins du monde. Elle ne recollerait jamais les fragments de sa vie. Tout s’était envolé, telle une fumée après un feu de fortune sur une île perdue. Elle perdait le fils lors des explications médicales. Elle se moquait bien des hommes et des femmes en blouse blanche. Elle ne respirait que par la haine farouche qu’elle éprouvait. Ils avaient beau prétendre qu’elle était chanceuse, il n’en était rien. On lui avait tout pris. Elle était morte. Elle ne serait plus jamais heureuse. Elle ne ressentirait plus jamais la moindre émotion, si ce n’est son désir de vengeance. La vie était une garce et elle allait lui faire regretter de l’avoir sauvée. Parce qu’on ne peut pas guérir de la mort. On peut s’en accommoder, tout au mieux. C’est ce qu’elle allait faire. L’apprivoiser. Juste pour réussir l’objectif de sa survie. Et ensuite, elle s’en irait. C’est du moins ce qu’elle avait prévu. Ce petit espoir suffisait à l’empêcher de se suicider. Parce qu’il fallait l’avouer, elle souffrait le martyr. De tout son être. Chaque parcelle de sa peau. Chaque parcelle de son esprit. Tout n’était plus que blessures à vif.

Oui, elle avait tout pour être heureuse. Un mariage parfait. Un mari dans les forces de l’ordre, qui l’aimait plus que tout. Une fille adorable. Elle était enceinte, Kayden. De deux mois. Elle allait pouvoir l’annoncer à ses collègues, au FBI, à New York. Elle aurait été tellement joyeuse, dans le fond. Son sourire aurait illuminé la pièce et ses amis auraient répondu par des félicitations et des embrassades. Il avait alors suffit d’une seule nuit. Une seule erreur de jugement. Elle prenait sa douche lorsqu’elle avait entendu le coup de feu. C’était glaçant. Ses veines devinrent aussi froides que le sol, sur lequel ses pieds se posèrent en toute hâte. Elle attrapa un linge, pour protéger son corps de femme. Dans le salon, sa fille avait repris une balle en pleine tête. Le sang se répandait sur le parquet. Elle avait hurlé, tentant de la prendre contre elle pour la ramener à la vie. Mais c’était trop tard. Elle le savait. Comment consoler une mère qui doit enterrer sa propre fille ? Elle remarqua alors la présence de deux hommes. Ils la frappèrent derrière la tête. Le trou noir ne dura pas longtemps. Lorsqu’elle se réveilla, elle était attachée au lit. Entièrement nue. Un troisième homme arriva dans la pièce. Dans sa chambre. Son mari était attaché à une chaise. Ils le torturaient comme s’ils n’étaient qu’une poupée de chiffon. Il devait avouer quelque chose. Elle ne comprenait pas bien. Elle était abasourdie. Alors, tour à tour, ils la violèrent tous les trois sous les yeux de son époux, qui finit par succomber à ses blessures. Ils la ruèrent de coups. Elle perdit connaissance. Son pouls était faible, après des heures à subir tortures et viols. Mais elle s’accrocha. Elle survivait encore. Toujours. Brisée à jamais, pourtant. Elle s’était jurée de se venger. Pour le bébé qui grandirait sans sœur ni père. Ce fut un énième choc quand le médecin lui annonça qu’elle avait perdu l’enfant. Cette fois-ci, elle n’avait plus aucun espoir. Plus aucun rêve. Plus rien pour lui rappeler sa vie avant cette soirée.

Alors elle changera tout pour s’en sortir. Elle deviendra une veuve noire. Un être sans âme. Elle fera ce que la justice ne peut pas offrir aux êtres qui, comme elle, se retrouvaient en proie à l’injustice. On protégeait les criminels. Elle l’apprit durant son procès, contre les anciens collègues de son mari, corrompus. Ils avaient réussi leur coup. Ils étaient heureux de l’avoir fait taire. Mais rien n’est pire qu’une femme bafouée. Ils le comprendront plus tard ; Parce qu’ils n’étaient pas les seuls à pouvoir commettre « un crime parfait », sans laisser de trace. Elle avait tout planifié dans les moindres détails. Elle avait un alibi. Un timing serré. Le mobile fut trouvé mais rien ne l’inculpait. Elle fut relâchée. Hélas, la rage en elle ne parvenait pas à trouver de repos. Elle continuait à éprouver cette haine envers le monde. Alors, elle se mit au service des pires Diables de cet univers, laissant derrière elle le FBI et ses amis de New York. Elle devait recommencer. Elle ne serait plus qu’une ombre dans l’univers ; celle de la grande Faucheuse. Tout ça pour quelques billets verts. Pour apaiser son âme perdue dans les tourments des flammes de l’Enfer. Rien ne la sauvera, si ce n’est sa propre mort. C’est ce qu’elle veut. Mais pour que la Démon vienne la prendre, il devra la mériter. Elle s’en était fait la promesse.