Andrew Mauléon Blake

Il était une fois… ah non, ça c’est pour les contes de fées.

L’histoire que je vais vous narrer, vous raconter, c’est mon histoire. C’est loin d’être un conte de fée, mais j’y tiens, c’est ma biographie, mon vécu, mon ressenti.

Il y a trente deux ans de cela, je naissais à Belfast, au sein de la maison familiale. Pourquoi pas dans un hôpital ? Une clinique ? Parce que je fut un peu trop pressé, je suis né deux semaines avant terme. Ma mère n’eu pas le temps de se rendre à la clinique prévue. Du coup, je suis né chez moi. J’ai quand même fait un petit séjour de quelques jours en clinique, histoire de voir si Madame et bébé étaient en bonne santé et faire les examens de routine. Ma mère, elle à cesser de travailler à la prise de son congé maternité. Puis elle s’est occupée de moi durant des années, jusqu'à l’âge ou je pouvais me gérer à peu prés tout seul. Concernant mon père, il gérait et gère toujours des affaires louches. D’ailleurs, je ne savais guère à l’époque que j’allais tremper dans ses affaires afin de reprendre ses affaires.

Mais cela n’est pas encore d’actualité. Mon enfance, je l’ai passée sans me soucier de quoi que ce soit. J’ai toujours été à l’abri de tout, à la limite surprotégé. Jusqu'à l’adolescence, ou j’ai commencé à trouver louche les magouilles de mon père. Très peu de temps après, comme tout membre de la famille en âge de comprendre, je fus mis dans la confidence. Dès lors, j’avais envie d’être dans les affaires familiales. Pourquoi ? Parce que pour moi c’était l’option de facilité. Les études ? Trop peu pour moi. Je ne m’y appliquais pas trop, du coup mes résultats scolaires s’en ressentaient. Les magouilles de mon père, s’y associer était donc pour moi ma roue de secours. Mais si cela ne marchait pas, je n’avais pas d’autre chemin, aucuns diplômes.

Mais mon adolescence ne fut pas que perturbée par cet échec scolaire plus que déplorable. Je me rappelle l’année de mes dix sept ans. Mon père a recueilli une gamine âgée de douze ans. Un jour, alors que j’étais avec deux gars de mon père qui me servaient de nounou, nous regardions un film porno, un film pour adulte. Je me rappelle que j’avais les hormones en ébullition. Ever, la gamine que nous avions recueillie nous surprit donc en train de regarder ce film. Alors que je me rendis compte de sa présence, je la retirai de devant la télé et l’emmena dans le jardin. Je me souviens qu’elle m’avait lancé le pari de venir la voir le soir même pour reproduire ce qu’elle avait vu. Au départ je ne voulais pas, mais je n’avais rien dit. Mais finalement, j’ai accepté le défi et je l’ai rejoins dans sa chambre. C’est alors que je lui avais demandé si elle était toujours d’accord, sure d’elle avant que j’aille plus loin. Ever était prête, c’est alors que m’exécuta, tout en douceur, je ne voulais pas la brusquer. Mais après avoir fait notre petite affaire, il est vrai que je n’étais pas entièrement satisfait. Pour moi bien entendu ce n’était guère la première fois. Puis au fur et à mesure, ils continuèrent à le faire ensemble. Cela à duré un an. Mais tout était clair entre eux. Aucun sentiment il n’u avait. Andrew voyait ceci comme l’éducation sexuelle de la jeune fille. Rien d’autre. Mais tout s’arrêta lorsque finalement Andrew parti reprendre ses études. Ayant finalement un peu muri et ne voulant pas rester sur un désastre d’échec scolaire, il voulait sortir avec quelques bagages.
Depuis tout ce temps, ces années passées, nous sommes restés en contact, menant notre vie chacun de son coté. Entre temps, je suis donc devenu trafiquant d’arme, m’étant associé à mon père. Mais il y a deux ans de cela maintenant, je suis revenu vers Ever. Elle m‘a fait une peur immense. Ma sœur, ma meilleure amie, mon ex plan cul, décrivez nous comme vous voulez avait tué son ex et sa maitresse par une certaine forme de jalousie. Pendant que mon père et ses hommes nettoyaient la scène de crime, j’étais venu avec eux pour rassurer Ever, la réconforter. Il faut l’avouer, notre relation est très ambigüe. Depuis, Ever vit à Dungannon. De temps à autre, je vais sur Dungannon pour y faire affaire. Mais dans le fond, je sais pertinemment que je ne viens pas que pour les affaires…