Nokomis me manque, c'est horrible alors que ça fait même pas 2 heures qu'il m'a virer, gentiment, mais virer de chez lui. Il m'a rendu mon collier, ça veut tout dire. Je l'ai perdu car j'ai étais sincère. Je savais que ça allait pas lui plaire que je devais pas lui dire, mais là, j'ai encore une mince chance de le récupérer. Il l'aurait apprit plusieurs semaines plus tard, ça aurait pas était pareil. Je passais une nuit agitée avant de prendre, une douche, je mis des habits propres, mis mon collier dans la poche de mon jean avant de filer au fleuristes acheter un bouquet de 20 roses rouges, comme son âge et je filais chez lui vers 10 heures avant de sonner à la porte. Il fallait qu'il m'ouvre, pour la première fois de ma vie j'étais amoureux, pour la première fois de ma vie, je tenais à quelqu'un plus qu'à ma propre vie, pour la première fois de me vie, j'étais prêt à être fidèle, pour la première fois de ma vie, j'étais prêt à me poser, pour la première fois de ma vie, je me sentais bien avec une personne et pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'avoir trouver mon âme soeur. Il est autiste et je m'en fiche, je l'aime, je suis amoureux, je me suis écroulé en larmes sur mon lit chez moi, ça m'était jamais arrivé. C'est vrai ce que ma mère me disait, l'amour ça fait mal et c'est sans doute pour ça que j'ai enchaîné les coups d'un soir sans vouloir m'attacher, pour ne pas souffrir mais ma rencontre avec Noko a tout changé en moi. Il m'a changé en tellement mieux, j'ai besoin de lui, je suis rien sans lui. J'attendis qu'on m'ouvre la porte.

Nokomis va refuser de me voir, je le sais, je lui ai fais du mal mais j'ai simplement refusé de lui mentir, je lui ai dis la vérité, l'horrible vérité. Malgré tout, je lui ai aussi ouvert mon coeur, je lui ai dis ce que je ressentais en sachant que ça ne le ferait sans doute pas changer d'avis, c'est la que son autisme pose problème. Un garçon non malade n'aurait réagit comme ça, ou peut-être que si, je sais pas et je m'en fiche, seul Noko compte. La porte s'ouvrit sur Noko qui se figea avant avant de me dire de m'en aller qu'il voulait plus me voir et plus me parler. Il claqua la porte avant que je puisse dire la moindre chose. Si il me laisse même pas m'expliquer, comment je fais moi ? Je sonnais une nouvelle fois sans trop d'espoir :

- Nokomis, je veux juste parler, ouvre-moi s'il te plait.

Lui parler pour essayer de le récupérer mais lui parler, je dois aussi lui donner le bouquet et le collier, c'est le sien, je lui ai donnais, il y tenait tellement, je le considère toujours comme mon porte-bonheur et je croirais en ses pouvoirs si récupère arrive à me pardonner et à m'accepter comme petit-ami. Il faut qu'il accepte, j'ai besoin de lui dans ma vie, c'est ma drogue, mon addiction, je ne peux plus vivre sans lui.

Nokomis refusait de me voir et de me parler, ce que je comprends parfaitement, il a souffert de la vérité mais je ne pouvais pas lui mentir et j'aurais peut-être mieux fait même si je sais qu'un jour ou l'autre, il aurait finir par l'apprendre et que ça aurait pû le mettre très en colère enfin plus qu'actuellement et anéantir la moindre chance de le récupérer. Il ouvra la porte avec Nounours dans ses bras :

- Je sais mais j'ai besoin de toi, je t'aime Nokomis, je t'aime tellement. Je sais, je me souviens de ce que tu m'as dis hier. Je ne suis pas méchant et je ne veux pas te faire du mal.

En quoi je suis méchant ? Car j'ai des tas d'amants d'une nuit ? Non, j'aurais étais méchant en lui cachant plus longtemps ou en continuant de vois tout ses ex sans lui dire mais une fois la nuit passée, je les revois plus. C'est pas le cas avec Noko, d'ailleurs si je voulais qu'une histoire d'une nuit avec Noko, je l'aurais déjà eu, je suis un très bon manipulateur quand je le veux. Mais je veux Nokomis mais pas que pour une nuit, je le veux pour beaucoup plus longtemps qu'une simple nuit mais bon, visiblement, il ne veut plus de moi mais il pourrait essayer de me laisser entre. Je lui tendis le bouquet et mon collier qui était le sien maintenant, depuis hier comme je lui avais donné :

- Tiens, c'est pour toi, il y a autant de roses que ton nombre d'années. Et ton collier.

J'espérais sincèrement qu'il allait me pardonner et accepter au moins de me laisser entrer chez lui.

Nokomis ne semblait pas vouloir me pardonner, il gardait Nounours contre lui. C'était un véritable doudou pour lui et jamais personne ne pourrait lui enlever, je le sais parfaitement. La question n'est pas là de toute façon. Il haussa les épaules quand je lui dis que j'étais pas méchant et que je l'aimais vraiment beaucoup. Je sais que je l'aime, je suis follement amoureux de lui, ce que je ressens pour lui, je l'ai jamais ressentis, j'ai eu un coup de foudre pour lui. Il est vraiment canon, il me plait comme un malade, comme pas possible mais je ne dois pas lui plaire tant que ça. Quand je lui tendis le bouquet et le collier, il ne bougea pas et serra son doudou plus fort :

- Mais Noko, je t'aime, accepte-les, s'il te plait. J'ai simplement était sincère avec toi, tu méritais que je sois sincère avec toi. Je suis sincère quand je te dis que je t'aime et je te tromperais jamais, je te tromperais plus jamais.

J'ai envie de le prendre dans mes bras, je l'aime, j'ai envie de le serrer dans mes bras, j'ai envie de l'embrasser. J'ai envie de lui, envie de coucher avec lui, envie de lui faire ce qu'il m'a demandé de lui faire ce qu'il m'avait demandé de lui faire avant que je lui avoue la vérité sur mes anciennes relations.

Nokomis hocha la tête négativement pour me dire qu'il refusait toujours le bouquet et le collier. Je sais pas comment lui prouver que je l'aime réellement et lui prouver qu'il est plus important pour moi que quiconque. Mais hélas, visiblement, il ne semble pas me croire et ne pas vouloir me pardonner. J'ai étais sincère et voilà où ça me mène. Je souffre comme pas possible. Il soupira et s'assit sur les marches en regardant Nounours. Il l'approcha de son oreille et ferma les yeux avant de le reculer et de le regarder. Il se fiche de moi là. Il demande conseil à un ours en peluche, ours qui bien sûr ne parle pas. Il décide de notre avenir sentimental à nous deux grâce à une peluche. Je soupirais en levant les yeux au ciel. Oui, c'est mignon mais bon, je vais faire la guerre aux ours en peluche si Nounours lui dit de me virer de sa vie à tout jamais. Néanmoins, j'écoutais ce que Nokomis disait en m'ignorant royalement, depuis Diego sait tout sur tout, ça lui a pas suffit de me défoncer l'arcade sourcilière ? Non en plus il veut m'empêcher de voir Noko via Nounours. Charlie et lui surprotège Noko et l'empêche de vivre une vie amoureuse normale, ce n'est pas parce qu'il est autiste qu'il ne peut pas être amoureux et être aimé. Bien sûr qu'il a aimé ce que j'ai commencé à faire, tout homme normalement constitué aime ça. Il approcha de nouveau Nounours de son oreille avant d'hocher la tête, je le regardais dans les yeux :

- Alors ? Nounours t'a dit de me faire confiance, d'accepter mes cadeaux et de me laisser une chance ?

J'espère qu'il a entendu Nounours lui dire ça sinon, je crois pas que ça va s'arranger pour notre histoire.

Nokomis haussa les épaules après ma question mais visiblement, ils sont aussi paumés l'un que l'autre, ça me rassure pas moi, j'aimerais savoir si une relation amoureuse est encore possible entre nous. Je suis conscient que ma révélation a pû le faire souffrir mais j'ai changé depuis que je suis avec lui, même si ça fait même pas 4 jours qu'ont se connaient. Les coups de foudre sont soudains et inexplicables et justement, j'ai eu le coup de foudre pour lui. Je ne lui ferais pas de mal, ni physiquement, ni moralement même si il a quand même un peu souffert, voir même beaucoup, à cause de moi, parce que j'ai fais l'erreur de vouloir être sincère avec l'homme que j'aime. En plus, Diego m'a fait mal physiquement, il me déteste et je suis sûr qu'il l'a dit à Charlie et qu'elle me déteste encore plus que Diego :

- Il a raison, je ne suis pas quelqu'un de mauvais et j'ai simplement était sincère avec toi, je ne voulais pas te faire de mal, je t'ai pas caché la vérité, je t'ai pas caché ce que j'étais avant, comment je vivais. Je suis ravi de t'avoir fait découvrir de nouvelles sensations, tu m'en as fais découvrir de nouvelles aussi, de nouvelles sensations très agréables. Je suis prêt à te laisser du temps pour me pardonner, je suis prêt à faire ce que tu veux, mais j'aimerais sincèrement avoir la sûreté qu'ont va pouvoir être de nouveau ensemble. Même si je pense que tu ne pourras pas me donner cette sûreté.

Il soupira et serra Nounours contre lui en fermant les yeux. Je vis une larme rouler sur sa joue puis une autre et encore une autre et finalement, il se mit à pleurer, tout simplement. Je me mordis la lèvre, m'assis à côté de lui et le pris contre moi, le serrant doucement dans mes bras. Je fermais les yeux et frottais doucement ses bras pour le consoler.

Nokomis se laissa aller contre moi et se blottit dans mes bras quand je le pris dans mes bras. Il sembla se calmer à mon contact comme lors de notre rencontre. Il nicha son visage dans mon cou, je souris et passais ma main dans ses cheveux, il serra mon haut dans ses mains en tremblant un peu. Il pleura un moment avant de se calmer et de recommencer à respirer normalement. Il se détacha de moi et me regarda dans les yeux. Il sourit timidement, je lui rendis, il regarda Nounours puis moi.

- Je suis un garçon spécial. C'est peut-être mon odeur ou mes bras, le fait que tu te sentes en sécurité avec moi et dans mes bras. Je sais que tu fais des crises, que tu pleures, que tu fais des cauchemars et qu'ont te prend pour un enfant. Mais je me fiche de tout ça, je le sais, je t'aime mon coeur et je ferais avec, je me fiche du reste. Laisse-moi une chance s'il te plait. Je suis prêt à tout pour te récupérer.

Il baissa les yeux, il a peut-être la mentalité d'un enfant de dix ans mais je sais que les autistes sont des surdoués en général. Je pense que ça vient de leur cerveau, c'est la seule explication. Tu as l'impression que tu peux pas être uniquement surdoué, qu'en "contrepartie" tu dois être autiste, non mais n'importe quoi.

Je souris tendrement en voyant Nokomis mettre son pouce dans sa bouche comme les enfants. Il ferma less yeux et resta contre moi en m'écoutant. Je sais que ce sera pas facile tout les jours, qu'ont risquent de se disputer souvent mais je l'aime et je n'ai aucune envie de vivre sans lui, j'en suis totalement incapable. Je suis fou de lui et je suis sûr qu'au fond de moi, il est mon âme soeur, je le sens au plus profond de moi, au plus profond de mon être. Il soupira et retira son pouce de sa bouche pour me parler :

- Mais je peux y arriver, Charlie et Diego y arrivent eux. Je sais que tu es malade, j'en suis parfaitement conscient et personne n'est totalement facile à vivre. J'ai pas un caractère totalement facile non plus, ça je l'ai remarqué mais ont arrivera à faire avec si tu me laisses une chance.

C'est tout ce que je demandais en plus de son pardon, qu'il me laisse une autre chance, un seule et unique autre chance. Il leva un peu les yeux vers moi et me regarda. D'accord, je l'ai fais souffrir mais je lui ai dis la vérité, j'ai étais comme ça mais je le suis plus, j'aurais pû appeler un de mes ex coup d'un soir cette nuit pour faire passer ma tristesse mais non, je me suis contenté de pleurer.

J'étais à apprendre comment bien m'occuper de Nokomis, je sais que ça risque d'être long mais je m'en fiche, je l'aime et je veux faire en sorte qu'il soit heureux avec moi et pour ça, j'ai besoin d'apprendre comment on s'occupe d'un autiste. Je sais que ça va pas être facile tout les jours et qu'ont risquent de se disputer souvent mais malgré tout, j'aime Nokomis et je veux faire ma vie avec lui, me marier avec lui et avoir des enfants avec lui, enfin en adopter quoi. Je l'aime et rien ni personne ne pourra m'empêcher d'être heureux avec lui, je l'ai enfin récupéré et plus jamais je ne le quitterais :

- Je t'aime Nokomis, à mes yeux, tu es mon âme soeur, ma moitié, le seul qui compte pour moi, ma raison de vivre et la seule personne pour qui je vis. Je ne te quitterais jamais.

Il me regarda et sourit un peu avant d'embrasser ma joue, ce qui me fit sourire. Je suis tombé follement amoureux de Noko et je ne crois pas être capable de l'oublier, même au bout de toute une vie. Je l'aime comme un fou, comme je n'ai jamais aimé. Bon, j'étais jamais tombé amoureux mais je sais que jamais j'aurais pû aimer une personne comme j'aime Nokomis.

Noko sourit et m'embrassa, je souris sur ses lèvres, j'adore ses baisers, il embrasse super bien. J'adore l'embrasser et savoir que j'ai la chance d'avoir était le premier à qui il en à donner, amoureusement bien sûr, me fait énormément plaisir. Notre histoire d'amour est repartie, je lui ferais plus jamais du mal physiquement comme psychologiquement, ça fait beaucoup trop mal. Il m'embrassa tendrement, je continuais ce baiser tout aussi tendrement. Je sais pas ce que ça va donner notre première fois, j'ai tenté de faire passer son érection avec ma main, j'ai pas eu le temps d'apprécier car Diego a voulu me tuer et sans Noko, je serai sûrement mort ou dans un sale état. Il recula doucement et me regarda, je lui souris :

- Si Diego et Charlie sont d'accord pour qu'ont passent la journée ensemble et que je dorme avec toi cette nuit, je serais heureux de passer la journée et la nuit avec toi.

Oui, m'amuser et sortir avec lui, dormir contre lui, pas forcément coucher avec lui mais dormir dans ses bras ou lui dans les miens. Voir son visage en me réveillant serait la plus doux des réveils et la plus belle des visions. Qu'il dorme ou qu'il soit réveillé et j'aurais l'occasion de voir à quoi il ressemble une fois endormi, si ça le rend encore plus mignon que d'habitude ou pas.

Noko prit ma main, se leva, je me levais et rentra dans la maison suivit de moi. Je sais pas si je préfèrerais voir Charlie ou Diego. Sa soeur doit me détester pour avoir fait souffrir son petit frère a faillit me tuer simplement car j'avais voulu aider Noko a plus avoir mal. Il y aura eu une autre façon de le soulager, il peut être sûr que je l'aurais faite mais j'en connais pas d'autre après si il en connait une, qu'il me l'a dise. Je suis Noko au salon où il y a Diego, ça aurait pû être pire, ils auraient pû être tout les deux. Il s'approcha de lui et le regarda en se mordant la lèvre avant de lui annoncer que ce soir je dormirais avec lui. Il se fait autoritaire, il demande même pas la permission. Il monta dans sa chambre en tenant ma main dans la sienne. Espérant que Diego débarque pas, persuadé que j'ai convaincu Noko de dormir avec moi cette nuit, sinon je suis mort, c'est lui qui a eu l'idée. Mais cela dit, je me ravi de savoir que je vais passer ma nuit avec lui, je vais pas mentir, je l'aime et passer une nuit avec lui veut forcément dire qu'ont va tout les deux super bien dormir. Enfin je pense, ont verra bien. Je m'assis sur son lit et le fit s'asseoir sur mes genoux avant de l'embrasser :

- La nuit qui nous attend va être bien meilleure que celle qu'ont vient de passer.

Ma nuit avait était horrible, sachant que Noko et moi c'était peut-être fini à peine commencer m'avait détruit et empêché de dormir longtemps. Je m'étais pas vraiment reposé.