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Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem

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Caem O'Grady
Caem O'Grady
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MessageSujet: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitimeVen 24 Jan - 18:50

+ Méfies-toi des apparences, je ne suis pas forcément celui que tu crois ! +
Caem O'Grady

Nom : O'Grady. ♦ Prénom(s) : Caem. ♦ Age : 29 ans. ♦ Date de naissance : 14 janvier 1985. ♦ Lieu de naissance : Dungannon. ♦ Statut civil : Célibataire. ♦ Classe sociale : Normale. ♦ Orientation sexuelle : Hétérosexuel. ♦ Emploi/Études : Tatoueur. ♦ Groupe : Bad Romance. ♦ Célébrité : Adam Levine. ♦ Crédits : Tumblr. ♦ Scénario : Non.


+ Un peu plus sur toi +

On veut tout savoir surtout en ce qui concerne tes tics, manies, etc... : (minimum 10 points) ♦ Effrayé par ses propres émotions, il a apprit, avec le temps, à les refouler ♦ Il fait toujours le contraire de ce que les autres attendent de lui ♦ Il ne se donne pas le droit de démontrer qui il est à l'intérieur, ce qu'il projette et ce qu'il est sont deux choses totalement différentes ♦ Son physique différent et sa personnalité indéchiffrable le rendent mystérieux, ce qui attire beaucoup les femmes, mais par peur d'être blessé à nouveau, il ne peut s'empêcher de toujours les repousser ♦ Ayant tombé dans l'alcoolisme et la drogue auparavant, il est maintenant sobre depuis cinq mois ♦  Il n'a pas froid aux yeux et n' a jamais peur de tenter quelconque expérience ♦ Il a, la plupart du temps, des tendances auto-destructrices, mais depuis qu'il est sobre, il est capable de se contrôler ♦  Il est amoureux de la nature, il possède plusieurs chiens et est végétarien  ♦  Il a d'excellentes habiletés avec le dessin, c'est pourquoi il a son propre salon de tatouage pour transmettre son art d'une façon permanente  ♦  Il essaie d'arrêter de fumer depuis un an, mais en est incapable ♦ Il est parfois pris par des rages de violence incontrôlables, et la seconde d'après, il peut redevenir doux comme un agneau ♦ Il rêve de trouver LA personne qui saura comprendre qui il est vraiment.

  ♦ Caractère : (minimum 10 points) ♦ Incompréhensible ♦ Énigmatique ♦ Fascinant ♦ Renfermé ♦ Direct ♦ Arrogant ♦ Provocateur ♦ Indomptable ♦ Distingué ♦ Impulsif ♦ Solitaire ♦ Rêveur.


+ Toi derrière l'écran +

Prénom/Pseudo : Anjéli / Lili. ♦ Age : Oulà je ne compte plus. ♦ Pays : France. ♦ Fréquence de connexion : 5/7 ou 7/7 tout dépend de ce que je fais. ♦ que pensez-vous du forum ? : Heu... à ton avis ? ♦ Autre à dire : Je t'aime ma soeur.



 
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Dernière édition par Caem O'Grady le Ven 24 Jan - 20:31, édité 4 fois
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Caem O'Grady
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MessageSujet: Re: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitimeVen 24 Jan - 18:50

+ Que me réserve la vie ? +
Il était une fois



Je suis né un certain 14 janvier 1985, dans le petit village de Dungannon, un endroit paradisiaque, je dois l'avouer. Je ne vais certainement pas me plaindre sur ce fait, d'ailleurs. Je ne peux pas dire que j'ai toujours eu une enfance joyeuse, ce serait comme avouer un mensonge délibérément masqué de ma personne. J'ai très tôt perdu ma mère qui souffrait de dépression et désir suicidaire et ce, deux ans après ma naissance. J'ai toujours cru que je n'avais tout simplement pas de mère. Je voyais sans arrêt ces familles où il y avait une homme et une femme, mais jamais je ne m'étais posé la question : pourquoi ai-je seulement un père ? Lorsque j'étais enfant, il faut le dire, j'étais un bon élève. Tous les soirs, je rentrais avec une bonne note sur un examen, sourire aux lèvres, toujours prêt à épater mon père. Où était-il ? Enfermé dans son cabinet, porte fermée à clef. Je n'ai jamais eu droit à des félicitations, à une seule récompense. Alors j'ai laissé tombé. Et après ? J'ai grandi. J'ai grandi plus vite que les autres en voyant mon monde s'écrouler plus vite qu'il se devait, avec une adolescence qui ne se résumait qu'à la drogue, à l'alcool et à traîner dans la rue. J'étais devenu quelqu'un d'horrible, quelqu'un que je détestais du plus profond de mon être. Il faut dire que chaque vie n'a pas toujours connu un passé bien rose.

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« L'argent est sur la table. » Je venais de me relever, remettant hâtivement mes pantalons, prêt à aller chercher les quelques billets qui m'étaient destinés. Encore une nuit passée avec une foutue prostituée parce que l'argent manquait. À vrai dire, c'était plutôt moi la pute ici, à aller voir par ci et par là pour récolter un peu d'argent. Dix-sept ans et à la rue, je n'avais pas le choix de me trouver certaines manières pour pouvoir subvenir à mes besoins ; vivre et ... la drogue. Avec mes quelques soixante dollars en poche, je quittais maintenant l'appartement de la femme dont j'ignorais le nom, arpentant les rues de New York aux petites heures du matin. Encore, je ne comprenais tout simplement pas pourquoi mon père m'avais foutu à la porte. Il lui avait suffit de trouver seulement quelques grammes de cocaïne dans ma chambre pour décider d'envoyer son fils unique dans l'enfer de la rue ? Il fallait croire qu'on ne lui avait jamais enseigné le pardon. Après tout ce que j'avais fais pour lui, il n'était même pas foutu de me sortir de cette merde où je m'étais embarqué !

Un, deux, trois ... Je comptais mes pas, balayant la rue du regard afin de trouver un endroit où passer la nuit. Ce soir-là, je n'avais pas envie d'aller dans ce coin avec toutes les personnes comme moi, sans un sous et sans maison. J'avais envie de dormir en paix et bien au chaud... Et c'était en ce moment que je réalisais à quel point les humains étaient si matérialistes, avec leur soif d'argent et de pouvoir. Ils voulaient tout avoir, tout posséder, alors que certains se battaient pour obtenir un simple lit pour dormir. Je n'avais nulle part où aller, si ce n'étais qu'un petit coin tranquille entre deux murs au fond d'une ruelle, entre deux bâtiments. Mais ils sont arrivés, comme ça, de nulle part, visiblement furieux et prêts à me casser la gueule comme ils l'avaient fait la semaine dernière au sans-abri qui traînait parfois avec moi. « On t'a vu sortir de l'appart, donne-nous cet argent. » Ils étaient six contre un, m'encerclant comme si j'étais leur proie. Il n'y avait aucune issue, si seulement j'avais eu un flingue à ce moment... Je leur aurai grillé la cervelle à tous les six. Un gosse de dix-sept ans ne pouvait pas se battre contre des hommes comme ceux-là. Et puis, il y a eu le coup, et le noir... Lorsque je me suis réveillé, je ressentais une vive douleur me transperçant tout le corps. Et quand mes mains s'étaient glissées dans mes poches... l'argent n'y était plus. Il n'y avait plus rien. J'étais totalement foutu et sans défenses. Malgré tout, c'était la dure loi de la rue. C'était toujours le plus fort qui l'emportait... Ce soir-là, je m'étais endormi au sol, le sourire aux lèvres, juste parce qu'ils ne m'avaient pas prit mon dernier sachet de cocaïne. Sale vie...

« Allez, lève-toi. Tu vas pas passer la journée à dormir comme ça hein ? » Bizarrement, cette voix féminine qui venait de me réveiller me paraissait familière. En ouvrant les yeux, il y avait face à moi ce regard vert perçant qui me fixait, ce regard que je connaissais bien. Caleigh était assise à mes côtés depuis une bonne demi-heure déjà, attendant mon réveil avec impatience. Elle m'avait trouvé en plein milieu de la ruelle et n'avait pas voulu me laisser là. Cette fille, je l'avais rencontrée dans la rue il y avait quelques mois et déjà, une forte amitié nous liait. À vrai dire, elle était ma seule amie, la seule qui avait su m'accepter tel que j'étais. « Lâche la drogue », ne cessait-elle pas de me répéter sans que ses paroles n'aillent quelconque effet sur ma personne. Si seulement je l'avais écoutée... Cette journée-là, nous l'avions passée à nous promener en ville, marchant parmi ces gens au regard si hautain qui n'acceptaient pas notre présence. Entre Caleigh et moi, il n'y avait aucune gêne. Qu'est-ce qu'on pouvait s'en foutre de notre apparence ! Ensembles, nous arrivions à nous faire oublier l'enfer que nous vivions une fois le soir arrivé, lorsque nous devions retourner dormir sur des boîtes de carton. Et des journées comme ça, j'en ai vécu des centaines avec elle. Toujours ensemble, nous étions inséparables. Caleigh et moi, nous passions nos journées à se balader par ci et par là, découvrant de nouveaux horizons, toujours assoiffés de découvertes et de nouveautés. Tous les dimanches, nous grimpions au sommet de la montagne pour savourer le peu de nourriture qu'on avait pu se procurer. Le mardi soir, nous dormions à la belle étoile, sur la plaine. Le vendredi, c'était plutôt, comme à l'habitude, une petite journée calme passée à vagabonder dans les rues, en quête d'argent et de trucs utiles abandonnés. Et c'était comme ça. Petit à petit, nous nous étions construit un horaire, une manière de vivre. Une vie sans limite, ne connaissant pas le danger. Nous étions unis, plus que par l'amitié. Nous étions liés par l'âme, et c'était quelque chose qui ne pouvait tout simplement pas se détruire. Avec elle, j'étais capable de tout. Les limites n'existaient pas. Jusqu'au jour où seulement deux mots vinrent tout changer.

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« Caem.. je crois que.. Je t'aime. » Ces mots avaient tout chamboulé. J'étais planté là, à la regarder, complètement abasourdi par ce que je venais d'entendre. Jamais un jour je n'aurais cru qu'elle allait prononcer ces mots. Ce jour-là, peut-être aurait-il fallu que j'aille une meilleure réaction qu'un simple « D'accord ». Elle était toute ma vie, mais jamais une seconde je n'aurais pensé pouvoir tomber amoureux d'elle. C'était impossible. Elle était comme ma petite soeur. Ma petite soeur venait de tomber amoureuse de moi. Et à partir de ce moment, plus rien ne fut pareil. J'étais devenu distant face à elle, croyant qu'un jour elle allait m'oublier, mais ce que j'ignorais, c'est l'enfer qu'elle endurait chaque jour à cause de moi. Elle qui n'avait jamais touché à la drogue avait à présent besoin d'une bonne dose d'héroïne chaque jour pour calmer son mal. Ça, je l'ai découvert lorsqu'une seringue fit apparition dans son sac. Au début, je ne pouvais tout simplement pas y croire, moi qui venait de me débarrasser de ce cercle vicieux et elle qui venait de se jeter dans le gouffre... Je savais que Caleigh n'avait jamais eu la vie facile, que toujours elle avait été d'une grande sensibilité, et que son vrai bonheur ne se résumait qu'à mon nom, mais de là à plonger dans cet enfer par ma faute... Je ne pouvais tout simplement pas me pardonner. Quelques jours plus tard, je venais de revenir à notre coin habituel, pour venir dormir. Caleigh était là, assise sur la boîte, le regard vide, sans expression. Elle ressemblait à une petite fille désemparée, le coeur en cage, caressant sa vie du bout des doigts.. Et puis, elle avait parlé. Elle parlait, entremêlant des mots qui resteront à jamais gravés dans mon esprit. Et puis, il y avait eu ce fusil qui s'était posé contre sa tempe. Et puis, plus rien. Caleigh venait de mettre fin à ses jours devant moi.

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J'avais vingt ans lorsque je fis ma première entrée dans un bar. C'est minable, je dois l'avouer, mais à l'époque, je n'avais même pas assez de sous pour m'acheter un carton de lait, donc encore moins pour me payer un verre. Mais heureusement, cette semaine, j'avais trouvé suffisamment d'argent pour me payer de la whisky pour la semaine entière. Il était environ vingt heures lorsque j'avais franchi la porte du bar, et je m'étais tout de suite dirigé vers le comptoir, histoire de ne pas trop éterniser ma venue ici. L'ambiance était déjà bien entraînante, la musique défilait au fil des minutes, mais bizarrement, j'appréciais être parmi tous ces gens, c'était comme si je pouvais enfin oublier tous les problèmes qui me hantaient l'esprit. Après deux ou trois verres, mon regard c'était posé sur une ravissante jeune femme qui était assise non loin de moi. Elle semblait se prendre un vrai plaisir à engloutir tous ces verres d'alcool un à la suite de l'autre, et le fait de la voir seule à ce moment m'intriguait fortement. Alors, je m'étais levé. Et ça, jamais je ne vais le regretter, parce que c'est plus tard que j'ai compris à quel point une simple action pouvait transformer la vie de quelqu'un ainsi que son destin. Je venais de m'asseoir à ses côtés, avec un air plutôt confiant, mais elle semblait bien trop ivre pour me prêter quelconque attention. Déterminé, j'avais alors décidé de tenter ma chance malgré tout. « Salut, euh... je suis Caem. Et toi ? » Elle m'avait regardé d'un drôle d'air à ce moment-là. Peut-être aurait-il fallut que je sois un peu plus courtois, mais de toute façon, je savais que d'ici quelques heures, elle n'allait tout simplement plus se souvenir de moi. « Laoise. » Elle s'était contenté de répondre simplement, affichant un sourire charmant sur son visage d'ange. Jamais je n'avais vu un tel sourire, il était si beau, si attrayant que j'aurais eu envie de le regarder pendant des heures et des heures. Et moi ? Je n'étais qu'un simple clochard, ignorant et incapable de se trouver un simple toit au-dessus de la tête. Et lorsque l'alcool allait se dissoudre dans son corps, elle allait voir à quel point je n'étais rien. Rien qu'une simple ébauche d'un homme parti à la débauche. Mais j'y croyais. Je croyais sincèrement que peut-être allait-elle m'accepter tel que j'étais. C'était mon seul souhait, avoir enfin quelqu'un à qui parler, quelqu'un qui se soucierait de moi, car à présent, je n'avais nulle part où aller et personne à mes côtés. Cette soirée-là avait été merveilleuse. Laoise et moi, nous avions passé des heures à rigoler, à se raconter des histoires sans dessus dessous, et pourtant, ont ne se connaissaient absolument pas.

Je ne sais pas ce qu'il lui est passé par l'esprit pour me faire une telle proposition, mais elle tenait à ce que j'aille passer la nuit chez elle. Peut-être était-elle trop bourrée pour se rendre compte de ce qu'elle faisait, mais j'étais comblé de pouvoir enfin dormir dans un lit. Malgré tout, le fait qu'elle m'aille ramené chez elle ne voulait pas dire que j'avais de mauvaises intentions face à elle. Je respectais Laoise et je n'avais nullement l'intention de profiter de cette soirée-là avec elle alors qu'elle avait les facultés réduites. Si réduites que j'avais du la ramener à son appartement à pied et la tenir par le bras pour ne pas qu'elle se mette à aller trop près de la route. D'ailleurs, je ne lui avais pas dit que je ne savais pas conduire et que son véhicule était resté dans le parking du bar... C'est à partir de ce jour qu'elle et moi nous nous étions liés d'amitié. Jamais je n'aurais cru qu'elle allait s'intéresser à moi. Et lorsque je lui avais avoué que je n'avais aucun lieu où vivre, elle s'était empressée de m'aider à me débarrasser de cet enfer que je vivais dans la rue. Laoise avait accepté de m'accompagner chez mon paternel, qui n'avait jamais déménagé de la maison de mon enfance, pour lui réclamer un peu d'argent. Il me devait bien cela, après tout ce que j'avais enduré par sa faute... Miraculeusement, mon père s'était avéré généreux cette journée-là et j'avais eu droit à une grosse somme qui me permettait sans problème de me louer un appartement, tout près de celui de Laoise. Peut-être avait-il eu pitié de moi, de ce que j'étais devenu, mais ça n'avait aucune signification pour moi à présent. Il avait payé pour ce qu'il m'avait fait enduré. Tout allait mieux. C'était comme si le soleil venait de réapparaître dans ma vie, qu'elle prenait une nouvelle tournure. J'avais toujours cru qu'un jour tout allait mieux aller, et tellement que j'y avais cru, tout avait fini par se réaliser. La peur qui me poignait du plus profond de mon être venait de s'envoler miraculeusement. C'était comme si, un bon matin en me réveillant, la vie avait décidé d'expulser tout malheur hors de moi, de l'envoyer le plus loin possible, entre nuages et pluie. Malgré tout le mal qui était emprisonné en moi, elle avait réussi à m'accepter tel que j'étais. Laoise avait réussi à cicatriser mes maux, à sécher mes larmes, à combler les vides laissés par le trou titanesque qui avait lacéré mon coeur autre fois. Pour une fois, pour une seule fois, j'avais l'impression d'être enfin vivant, de vivre enfin la vie, qui, jamais ne m'avait été offerte. Pour la première fois, je goûtais pleinement au bonheur véritable.


Il était déjà cinq heures du matin, et je n'arrivais plus à dormir. À vrai dire, Laoise prenait toute la place dans le lit, depuis une semaine elle avait prit l'habitude de venir dormir chez moi. Clope allumée, je regardais le paysage nocturne qui s'éclaircissait plus le temps avançait, les bras reposés contre la bordure de bois de la clôture de mon balcon. Il y avait longtemps où je n'avais pas pris quelques minutes pour moi, pour réfléchir un peu et prendre l'air. Depuis quelques années déjà, ma vie avait prit une tournure étonnante qui me faisait souvent douter sur la réalité des choses. Tout allait si bien que je ne cessais de me demander si ce n'étais pas un rêve dont je ne m'étais jamais réveillé. « Décidément, tu ne m'écoutes jamais quand je te dis d'arrêter de fumer ! » Je me retournais et vit Laoise dans le cadre de la porte en glace diaphane. Avec un rire discret, je lui gratifiais un sourire vite fait, balançant ma clope au sol. « Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-ci ? » Laoise avançait vers moi avec un sourire aux lèvres, ce sourire que j'avais connu il y avait déjà trois ans et qui me faisait toujours autant craquer. « Je me suis réveillée et tu n'étais plus là, je me demandais où tu étais. » Laoise vint se blottir contre moi, déposant un baiser sur mes lèvres. Et c'était comme ça depuis quelques temps déjà. C'était notre façon de se saluer, de se démontrer l'affection qu'ont éprouvait face à l'autre, c'était plus fort que nous. Avec Laoise, la vie avait enfin un sens, elle n'avait plus de frontière, tout nous était accessible. Quelque chose de très fort nous liaient, quelque chose d'impossible à anéantir. C'était quelque chose qui ne pouvait tout simplement pas s'expliquer. Nous étions comme deux jeunes enfants main dans la main, oubliant l'existence de tout ce qui nous entouraient. Et à ce moment-là, en tenant Laoise dans mes bras, j'espérais plus que tout au monde qu'elle reste près de moi pour toujours mais ça l'avenir me le dira mais je sais au fond de moi que quelque chose clochera c'est sur mais quoi !!



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MessageSujet: Re: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitimeDim 26 Jan - 14:58

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MessageSujet: Re: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitimeDim 26 Jan - 20:35

je savais que ça allait te plaire grrrrrr  Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem 2652222566
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MessageSujet: Re: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitimeDim 26 Jan - 20:36

Bienvenue à toi
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MessageSujet: Re: Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem Crois-tu que je sois quelqu'un de fréquentable ? || Caem I_icon_minitime

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