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« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥

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MessageSujet: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeMer 9 Avr - 14:10

Nikolaï ∞ Rylee
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Ce matin, j’étais partie telle une furie pour l’université, où mon premier cours avait lieu. Fort heureusement pour moi, je n’en avais pas pour toute la journée généralement, ce qui me permettait d’avoir un travail à côté. J’avais enchaîné les petits boulots, parfois ingrats, afin d’avoir une vie passablement agréable. De quoi m’acheter mes fringues et m’offrir quelques plaisirs de la vie. Rien de bien extraordinaire, en somme. J’avais appris à me débrouiller par moi-même. Beaucoup de personnes ne pouvaient pas en dire autant. J’étais entourée par les gosses de riches, à qui il suffisait de sourire pour que tout l’or de papa leur tombe sur le nez. De quoi me faire souvent jalouser, moi qui avait été l’enfant indésirable trimballé de foyers en foyers jusqu’à sa majorité, avant d’être balancée dans le monde de la débrouillardise, étant « adulte ». Comme si on l’était, à dix-huit ans.

Pas de temps à perdre, lors de la pause déjeuner. J’en profitai pour réviser et avaler un sandwich, puis je terminai mes devoirs à la bibliothèque. Tout était en ordre, mais le temps me pressait déjà. Ni une, ni deux, j’enfilai alors mes vêtements de rechanges dans les toilettes des filles, avant de débouler dans ma voiture. Je lançai mon sac de sport et d’étude à l’arrière du véhicule, et je démarrai en trombe pour me rendre à mon travail de fin de journée. Une fois sur le parking, je profitai de cinq minutes pour me rafraîchir, me maquiller et me coiffer d’un simple chignon. Puis je déboulai en talon dans les énormes locaux où j’étais Assistante de Direction. Un job bien payé et pour lequel j’avais les compétences, fort heureusement pour moi. Bien entendu, j’avais su jouer de mes charmes pour m’attirer les faveurs du patron général ; Mais dans mon monde, rien n’était trop beau pour parvenir à ses fins.

La fin de journée et la soirée furent épuisantes. Le travail ne manquait pas le moins du monde et ma supérieure hiérarchique, une femme de quarante ans à la mine sévère, se baladait toujours derrière nos bureaux afin de vérifier que nous étions bien entrain d’exécuter les diverses tâches imposées. J’étais consciencieuse car je tenais particulièrement à mon travail ; Il était le plus confortable que j’avais eu l’occasion d’obtenir jusqu’à présent. Je n’allais donc pas prendre le risque de tout rater alors que j’étais si proche de mon but : obtenir mon diplôme. Une fois ceci fait, j’allais ouvrir mon propre cabinet d’avocate. Enfin, pour cela je devrai probablement travailler pour une société afin de gagner suffisamment. Ou épouser un homme riche, tiens. Non, je n’étais pas comme ça. Mais par moment, l’idée était tentante.

Alors que je m’apprêtais à m’en aller, ma collègue s’approcha de moi. « Hey, Rylee ! Monsieur Vikachev s’est trompé de dossier pour un client. Tu pourrais-le-lui apporter, s’il te plaît ? » Je souris, amusée, en prenant le paquet entre mes doigts. Je savais très bien de qui il s’agissait : un homme très séduisant, sur qui j’avais flashé depuis un moment. Je le savais marié et plus vieux que moi, mais je ne trouvais pas cela dérangeant. Enfin, moi et mes fantasmes... J’hochai la tête et l’enfournai dans mon grand sac à main, avant de prendre mes clefs et de me diriger au parking. Je pris ma voiture et je m’arrêtai près d’un petit restaurant chinois que je connaissais bien. J’avais prévu de manger cela, ce soir. J’eusse alors l’idée d’en prendre pour deux, au cas où Nikolaï aurait faim. Sinon, je me réchaufferai le tout.

Je ne tardai pas alors à arriver jusqu’à la maison souhaitée. Il s’agissait d’une sublime villa, bien somptueuse. Je grimaçai, en poussant un soupir. On ne jouait pas dans la même cours ! Cependant, cela ne m’arrêterait pas. Je pris les documents et je m’avançai jusqu’à la grande porte où je sonnai. On ne tarda pas à m’ouvrir ; C’était une femme, sans doute la ménagère de la maison – étant donné ses vêtements – qui se présenta à moi. « Bonsoir. J’ai un dossier confidentiel à remettre à Monsieur Vikachev. » Elle me sourit et me fit entrer, me demandant de bien vouloir patienter dans le grand couloir. J’attendis un moment avant de le voir débarquer, dans toute sa splendeur. Son physique parfait me fit frémir, si bien que je me mordis la lèvre inférieure en le détaillant. Une fois à ma hauteur, ma voix devint plus suave ; plus sensuelle. « Bonsoir... On m’a chargée de vous apporter les documents concernant l’affaire numéro 8963. » dis-je en lui tendant le paquet scellé. Tout ceci était bien formel. Je passai mes cheveux derrière mon oreille, en plongeant mes grands yeux bleus dans les siens. « Puis-je vous être utile pour quoique ce soit d’autre ? » demandai-je alors, amusée et coquine. Les idées qui me traversaient l’esprit auraient damné les saints. Cependant, je savais que la séduction prenait du temps. Sauf que, tôt ou tard, il serait à moi. Pourquoi ? Parce que je le voulais, simplement. Et rien ne saurait m’arrêter dans mon envie. D’autant que, j’espérais bien que je lui plaisais un peu. Suffisamment pour qu’il pense parfois à moi...

Ne risquais-je pas de me brûler ? Peut-être, oui.
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Nikolaï B. Vikachev
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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeMer 9 Avr - 21:33






« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. »
Rylee et Nicholaï

"Il faudrait qu'elle ne s'attache pas trop à lui mais elle en est incapable. Il lui parle de tout, de rien et il est le seul qui le fait bien. Parce que c'est lui qui en prend l'initiative et ça la change. Il lui montre qu'elle existe. Il brille comme une étoile pour elle. Mais elle n'ose plus y croire, parce qu'on lui a fait trop de mal. Et pourtant elle se laisse complètement aller. Elle arrive à être heureuse malgré tout."

Ces derniers temps son travail lui prenait énormément de temps. Ou plutôt faisait-il en sorte que celui ci occupe toutes ses pensées pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas envie de rentrer chez lui. Elena lui manquait, ses filles aussi, mais il savait que dès qu’il franchirait le pas de la porte une furie viendrait à lui reprocher mil et une de ses absences. Pourtant il n’allait pas voir ailleurs, il n’allait pas sortir jusqu’à pas d’heures avec ses amis, il n’allait pas non plus jouer au poker ou autre jeux rendant accros, non il était tout simplement absorbé parce qu’il faisait de ses journées, et ce parfois un peu trop. Cependant ce soir était différent, ce soir il avait envie de profiter d’un bon repas entouré de sa famille et profitant des piaillements de ses filles. Il avait envie de caresser la douce peau de sa femme et de l’embrasser amoureusement. Il avait envie d’être présent pour elles, de les savoirs vivantes et heureuses...
 
Malheureusement lorsque Nikolaï eu franchit le pas de la porte, il se rendit bien vite compte que la maison était vide. Un petit papier griffonné avait été laissé là sur le rebord de la table : « Chéri, je suis partie chez une amie, les filles sont avec moi ne nous attends pas ». Soupirant de tout son être, Nikolaï jeta le bout de papier à la poubelle. Il savait ce genre de soirée entres filles longues, et il savait aussi qu’il ne verrait personne de si tôt. Après tout on était vendredi soir, et qui voudrait bien passer son début de week end seul ? Pas grand monde...
 
Ouvrant le frigidaire et le refermant aussi sec, par manque d’appétit, il se dirigea alors vers son bureau, s’installant devant la seule chose qui pourrait le faire tenir toute la soirée : son boulot. Hélas lorsqu’il empoigna le dossier qu’il voulait traiter, il s’aperçut bien vite que ce n’était pas le bon et qu’il était coincé pour le reste de la soirée... Ne voulant pas passer la nuit vautré sur le canapé à regarder des tas d’émissions servant plus de bourrage de cerveaux qu’autre chose, Nikolaï s’empressa d’appeler sur son lieu de travail demandant expressément qu’on lui envoie le numéro 8963 à son domicile. Fort heureusement son entreprise « Trade Corporation » faisait suffisamment forte impression pour rester jour et nuit en activité afin de pouvoir conclure à l’international. Il savait donc que quelqu’un serait présent pour lui amener en main propre le dossier.
 
Une petite demi heure plus tard, la domestique vint avertir Nikolaï qu’une jeune femme tenait à le voir pour lui remettre un dossier confidentiel. La remerciant il se dirigea lui même vers l’entrée afin d’accueillir... Rylee. « Bonsoir... On m’a chargée de vous apporter les documents concernant l’affaire numéro 8963. » Rylee, il ne la connaissait que vaguement. Pourtant dès le premier jour, lors de son entretient d’embauche, elle l’avait frappé à de nombreuses reprises. Elle était aussi très séduisante, mais ce n’est pas ce qui a attiré Nikolaï aux premiers abords. Elle avait ce culot, ce charme fou et ce côté indomptable qu’il aimait par dessus tout. Elle était une forte tête et d’une manière ou d’une autre elle le savait.
 
« Bonsoir Rylee, je te remercie pour ton déplacement, je sais qu’il est tard et ce n’est pas toujours évident à cette heure sur la route »
 
Nikolaï avait mit un point d’honneur à connaitre chacun de ses employés, même si cela devenait de plus en plus difficile au fil des années que son entreprise grandissait. Cependant certaines personnes le marquaient plus que d’autre et il fallait croire que c’était le cas de la jeune femme ici présente. « Puis-je vous être utile pour quoique ce soit d’autre ? ». Bizarrement ce soir il n’avait pas envie d’être seul et la compagnie de Rylee lui paraissait être une bonne alternative à cette solitude , c’est donc avec un large et sincère sourire qu’il fit entrer la jeune femme dans son salon avant de se rendre au bureau.
 
« Si tu y tiens vraiment. Est ce que tu aimerai voir comment on traite un dossier du début à la fin ? »
 
Curieusement, le poste qu’occupait Rylee ne lui permettait pas d’accomplir cette tâche, au mieux elle remplissait les premières feuilles de paperasse puis par la suite ceux sont les traders eux même qui prennent le relais afin de réaliser au mieux la transaction entre le clients, les actions, et Trade Corporation.
 
Nikolaï plongea ses yeux dans les siens, attendant une réponse positive de sa part. Après tout cela lui permettrait peut être, par la suite, de monter de quelques échelons. Du moins il l’espérait, car cette femme avait tout pour réussir et il aurait aimé être aux premières loges pour le voir.
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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeJeu 10 Avr - 13:08

Nikolaï ∞ Rylee
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
On ne peut pas dire que la vie m’avait épargnée. Je n’avais jamais connu mes véritables parents – et le peu de souvenirs que j’avais encore n’étaient pas glorieux. Je les revoyais entrain de snifer la poudre blanche ou s’injecter le poison virulent dans leurs veines bleues, planant alors sous l’effet de l’extase la plus totale. Je suppose que, comme ma soeur – que je ne connaissais pas – j’avais été une énorme erreur de parcours. Une pilule oubliée, une grossesse indésirée. Ou alors, peut-être que le junkie à côté de ma mère n’était pas mon paternel et que, avant, elle avait été une fille bien ? Je l’ignorais. Je n’avais jamais cherché à comprendre. Le pardon ? Je ne le donnerais jamais. A cause de cela, j’avais eu la tête enfoncée sous l’eau toute ma misérable vie. J’avais dû cravacher, et je le faisais encore, pour arriver là où j’en étais aujourd’hui. Personne ne m’avait tendue la main. Même mon premier amour avait été le pire des enfoirés avec moi. Il m’avait rendue dépendant à la drogue et n’hésitait pas à passer ses nerfs sur moi ou « se vider », pour rester propre. Et moi, pauvre déchet de la société, j’avais tout enduré et tout accepté. Jusqu’à mes dix-sept ans.

C’était loin, maintenant. La cure de désintoxication m’avait permis de repartir à zéro, après avoir dénoncé tout le réseau dont j’étais membre. On m’avait alors envoyée à Dungannon, pour y effectuer mes études et tout oublier. Comme si cela me permettrait, véritablement, de cicatriser. Foutaise ! Je ne serai probablement jamais une femme totalement équilibrée. J’avais besoin de me sentir aimée, plus que de raison. Alors, je me servais de mon corps pour parvenir à obtenir une nuit de tendresse. Dès que cela devenait sérieux, cependant, je prenais mes jambes à mon cou et je fuyais dans le petit matin. Etrange, non ? Pourtant, c’était ainsi que ma vie se concevait. Je courais après des chimères et je devenais un mirage à mon tour.

Mon supérieur, Nikolaï, était un homme totalement séduisant et très intelligent. Je le voyais bien souvent travailler plus tard que de raison au sein de Trader Corporation, la boîte dans laquelle nous étions tous les deux employés. C’est parce qu’il était bourré de charmes que j’avais envie de me rapprocher de lui. Je m’imaginais très bien, blottie dans ses bras musclés et contre son torse parfumé. En lui tendant son paquet, j’effleurai délicatement sa main du bout de mes doigts, ressentant une décharge électrique de désir. Je lui souris, mine de rien. « Bonsoir Rylee, je te remercie pour ton déplacement, je sais qu’il est tard et ce n’est pas toujours évident à cette heure sur la route » Je fus flattée qu’il se souvienne de mon prénom. Au moins, cela signifiait que je ne le laissais pas de marbre, pour une raison ou une autre. Mon sourire se dessina alors encore d’avantage sur mon visage, tandis que je lui proposai gentiment d’être disponible pour tout autre chose dont il aurait envie, en me mordillant les lèvres et me tortillant une mèche de cheveux. Il sembla suffisamment réceptif pour m’accorder une réflexion. C’était un bon point. Je tentais d’être innocente, presque non-attirée par lui tout en étant subtile. D’ailleurs, je remarquai qu’il me tutoyait. Pour mettre un peu de distance et me montrer polie, je le vousoyais. C’était mieux ainsi, cela avait son petit côté charmeur. « Si tu y tiens vraiment. Est ce que tu aimerai voir comment on traite un dossier du début à la fin ? » C’est vrai que, en y réfléchissant, il pourrait m’être utile afin de me permettre de gravir les échelons de ma carrière. Cela me semblait être une bonne idée. Et puis, cela me permettrait de passer d’avantage de temps avec lui. Je nous imaginais déjà seuls dans son bureau. Des fantasmes me traversèrent l’esprit, tandis que mon corps s’embrasait un peu plus. « Bien sûr. Cela m’intéresserait beaucoup. » Lui dis-je alors, d’une voix claire et sensuelle. Je ne savais pas ce qui était le plus tentant, dans tout cela. Visiblement, il était seul ce soir. Tant mieux ! Cela me faciliterait la tâche pour espérer le draguer plus aisément. Bien que, moi, je n’étais pas jalouse. Je le suivis alors à travers la maison, afin qu’il m’apprenne comment traiter un dossier de A à Z. Même si je gardais l’espoir qu’il m’enseigne d’autres compétences...
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Nikolaï B. Vikachev
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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeMar 22 Avr - 14:39




« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. »


Il faudrait qu'elle ne s'attache pas trop à lui mais elle en est incapable. Il lui parle de tout, de rien et il est le seul qui le fait bien. Parce que c'est lui qui en prend l'initiative et ça la change. Il lui montre qu'elle existe. Il brille comme une étoile pour elle. Mais elle n'ose plus y croire, parce qu'on lui a fait trop de mal. Et pourtant elle se laisse complètement aller. Elle arrive à être heureuse malgré tout.


Nikolaï n’avait jamais été quelqu’un qui cherchait à s’attirer les convoitises, ni même les faveurs d’autres personnes. En revanche ces derniers temps cela commençait à s’ancrer un peu plus en lui. Cette envie de devenir un homme connu de tous, cet acharnement à gravir les échelons encore et encore. Tout ça pour quoi ? Une putain de notoriété au profit de sa famille totalement délaissée. Après tout il ne fallait pas avoir peur des mots car ce qu’il vivait actuellement était bien le pâle reflet d’une convoitise des plus égoïste. Il aurait pu tout stopper, arrêter là, appeler sa femme et partir en week end avec elle et ses enfants dans une petite contrée. Mais il n’en avait tout simplement pas envie, cela aurait été une pure perte de temps. Il le savait, Elena aussi. Pourtant tout deux continuaient à se voiler la face. Se détacher d’une personne à laquelle l’on tient (ou tenait) énormément c’est comme commencer à manquer d’air. Ca fait un mal de chien, ca vous tord les boyaux, vous n’avez alors plus qu’une envie : crier, rechercher se contact définitivement détruit, puis au bout d’un moment ça passe, et alors il ne reste plus qu’à s’habituer pour se diriger vers cette petite lumière blanche qui s’annonce tel un apaisement direct.
 
Ce soir, sa lumière, c’était ce dossier que tenait Rylee entre ses mains. Il trouvait dans son travail une sorte d’apaisement que personne n’avait réussi à lui procurer encore jusque là. C’était simple, c’était bon et ça lui faisait oublier les mauvaises pensées. Malgré ce fait il ne pu passer à côté de la jeune femme. Elle était curieusement belle. Attirante presque. Bien entendu il ne l’avait pas recruter pour ces atouts en particularité mais il n’omettait pas que c’était un plus. Souriant il la fit entrer dans sa maison. La laissant prendre ses marques quelques instants Nikolaï hocha la tête lorsqu’elle accepta de l’aider pour traiter le dossier.
 
Une fois tous deux entrer dans le bureau, il alla chercher un tabouret pour permettre à Rylee de s’assoir face à l’ordinateur. Puis se souvenant des bonnes manières il lui demanda presque timidement mais toujours avec le sourire si la jeune femme avait déjà manger quelque chose sur le chemin.
 
« As tu dîner ? Sinon il doit me rester quelques broutilles dans le frigidaire »
 
Curieusement il espérait que non, cela lui permettrait de manger un bout avec elle avant de se mettre au travail. En effet sa faim venait tout juste de se raviver... Ce qui était plutôt étrange. D’ordinaire il pouvait se passer d’une telle chose durant plusieurs jours, juste pour finir un dossier. Néanmoins il se doutait que la présence chaleureuse de Rylee n’y était pas forcément pour rien. Elle avait un don inné pour le faire sourire, et ça ce n’était malheureusement pas donné à tout le monde. Cependant il n'en montra rien, préférant délaisser ses mains dans les poches de son pantalon tout en attendant une réponse de sa part. Et dans un recoin profond de son esprit il se mit alors à se demander qui était cette jeune femme. Qu'est ce qui au cours de sa vie avait fait ce qu'elle était devenue maintenant. Il n'avait pas à penser à ça, pas en tant que patron du moins, mais la curiosité était parfois plus forte que la raison et Nikolaï mit un point d'honneur à découvrir cette femme dans les jours à venir. Parce qu'il fallait l'avouer elle l'attirait bien trop de part son côté mystérieux pour qu'il n'ose se l'avouer lui même.
© Grey WIND.

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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeLun 12 Mai - 13:34

Nikolaï ∞ Rylee
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Prétendre que j’étais arrivée chez Monsieur Vikachev par le plus pur des hasards serait mentir. J’aurais pu envoyer balader ma collègue, lui disant que je venais de timbrer mes horaires et que je devais absolument rentrer réviser mes examens finaux – qui arrivaient à grands pas. D’ailleurs, j’avais moins de travail qu’à l’accoutumé suite à ma demande express auprès de mon patron. Il faut dire que si je réussissais, j’allais leur faire de la publicité en vantant les mérites qu’ils avaient eu d’engager une pauvre étudiante orpheline en Droit dans leur si magnifique établissement rempli de personnes compétentes, méritantes et investies dans leur travail. Foutaise. Pourtant, chacun y trouvait son compte. Cela me permettait de payer mes factures à la fin du mois et d’obtenir de quoi me nourrir. Ce n’était pas avec mes « petits à côté » en babysitting que j’allais pouvoir mener une grande vie de fortune. Dire que j’avais de l’argent serait un mensonge de plus, on en conviendra. Toutefois, je soignais suffisamment les apparences pour que personne ne remarque rien ; ni à l’université, ni au travail. Néanmoins, j’avais cruellement besoin de tous mes petits boulots. Sinon, c’était la mort assurée. Et j’espérais bien que tout changerait d’ici deux à trois mois, une fois mon diplôme en poche. Je monterai alors mon cabinet de Droit et je deviendrai autonome, indépendante et plus égoïste encore. Je savais alors qu’avoir un homme comme Vikachev sous le coude pouvait aider, même si cela impliquait que je doive rabaisser sa femme au rang d’épouse cocue. Et puis, il fallait admettre que si je devais avoir des relations avec un homme – très – riche, j’étais bien tombée : il n’avait rien à enlever à son charme naturel. Il était de ses hommes imposants, qui vous transperçaient d’un seul regard, redoutables en affaire également.

Lorsqu’il me proposa alors le traitement de A à Z d’un dossier, je ne pus lui refuser. Je voyais là une occasion de lui démontrer que j’étais plus sexy et fraîche que sa vieille épouse aigrie. Et puis, malgré cet aspect plutôt amusant, je comptais bien en profiter pour élargir mes connaissances au maximum. Je le suivis alors jusque dans son entre, où je remarquai alors un bureau fort dépourvu d’émotion. Tout était sobre, plat et dur. A son image. Je souris, tandis qu’il cherchait un tabouret. Je m’appuyai sur son bureau, posant mon dos contre, tout en le toisant de haut en bas. Il se retourna et j’affichai mon plus humble sourire. Il semblait gêné et je compris pourquoi très vite. « As tu dîner ? Sinon il doit me rester quelques broutilles dans le frigidaire. » Je me demandais bien ce qu’il sous-entendait par « broutilles », d’autant que mon appartement faisait à peine la taille de sa cuisine. Ils devaient avoir quelqu’un pour ranger, une autre pour les extérieurs et même un chef cuisto’. Je salivais presque, mais je me raisonnai. Forte et indépendante, telle était ma devise. Je me contentai de croiser les jambes, tout en balançant mes cheveux en arrière. La vue devait être superbe sur mes formes. Avec une voix calme et sensuelle, comme je mettais un point d’honneur à l’employer, je lui répondis. « Non je n’ai pas eu le temps. Mais j’ai pris de quoi nourrir un bataillon chez un traiteur chinois, sur la route. On peut partager si vous voulez ? » Dis-je avec un sourire du coin des lèvres, qui ressemblait plus à une provocation sur ma sensualité qu’autre chose. J’aimais jouer de mes charmes ; c’était toujours utile. Je ne doutais pas que mes employeurs le savaient. Sinon, je ne serais pas là aujourd’hui. « Si vous préférez, on peut manger tout en travaillant. Je ne voudrais pas vous mettre en retard pour votre dossier. » C’était à double tranchant. Soit il était plus attiré par les bouts de papier que moi, et dans ce cas je me verrai ingurgiter ma nourriture en quelques secondes tout en l’écoutant soigneusement. Soit alors il était quelque peu intrigué par la femme que j’étais et il mettrait un point d’honneur à délaisser son travail pour moi, l’espace d’une petite heure je suppose. Dans les deux cas, cela me serait profitable. Mais j’espérais que la deuxième solution s’offre à moi. Histoire qu’on en apprenne un peu plus l’un sur l’autre, intimement parlant ou non.

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Nikolaï B. Vikachev
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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeVen 23 Mai - 11:30




« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. »


Il faudrait qu'elle ne s'attache pas trop à lui mais elle en est incapable. Il lui parle de tout, de rien et il est le seul qui le fait bien. Parce que c'est lui qui en prend l'initiative et ça la change. Il lui montre qu'elle existe. Il brille comme une étoile pour elle. Mais elle n'ose plus y croire, parce qu'on lui a fait trop de mal. Et pourtant elle se laisse complètement aller. Elle arrive à être heureuse malgré tout.


Nikolaï n’était pas un homme parfaitement naïf, ni même un homme sans arrière pensée. Il savait qu’en invitant cette jeune femme chez lui à venir « travailler » il enfreignait une terrible règle qu’il s’était fixé avec Elena. Mais cette dernière n’avait-elle pas commit la même imprudence en partant en week end de son côté avec les filles et sans lui qui plus est ? Sans doute. Alors oui on pouvait dire que c’était sa façon à lui de se venger, sa façon de lui montrer, ou de se montrer à lui même, qu’il était encore capable de voir des gens, de plaire et de se sentir bien. Pourtant à ce moment précis il n’avait qu’une envie se retrouver aux côtés de sa famille et profiter de chaque seconde qui lui était donné. Malheureusement il savait ces moments définitivement perdu... Chassant ses mauvaises pensées d’un clignement des yeux, il reporta son attention sur Rylee. Il ne pouvait nier qu’elle était toute en beauté ce soir, comme toujours d’ailleurs. Mais il connaissait ce genre de femme, et il en savait assez pour savoir qu’elle ne venait pas ici juste pour le travail. Qui désormais dans notre monde actuel voudrait faire des heures supplémentaires en compagnie de son patron un vendredi soir ? Personne.

Néanmoins Nikolaï lui proposa quand même de rester chez lui, et l’invita même à manger en sa compagnie. Face à elle, les bras croisés il ne pouvait s’empêcher de détailler ses formes quasi parfaites. Quel homme aurait pu fuir le regard face à ce magnifique spectacle ? Néanmoins s’est Rylee elle même qui mit fin à cette contemplation : « Non je n’ai pas eu le temps. Mais j’ai pris de quoi nourrir un bataillon chez un traiteur chinois, sur la route. On peut partager si vous voulez ? ». Nikolaï ne savait comment se dépatouiller de cette situation. Il voulait Rylee à ses côtés pour ne pas se retrouver seul, mais aussi parce qu’elle l’attirait et cela à ses dépends. C’était bien plus difficile à admettre qu’il ne le pensait. Malgré cela il accepta à son tour son offre.
« Bien sur, ça me ferait plaisir. »

Il lui adressa alors son plus beau sourire. A savoir si celui ci était sincère ou pas, c’était une autre paire de manche. Nikolaï ne savait même pas quoi penser de cette situation tant celle ci avait été exclue de toute faisabilité depuis qu’il s’était marié avec Elena. Pourtant ce soir, il avait l’impression de revivre, de ressentir à nouveau cet envie de plaire. Rylee lui paraissait tel un oiseau sauvage, farouche, majestueux dont il n’osait s’approcher par peur de le voir s’envoler. Malgré ce fait, ce n’était pas elle qui fuyait, mais bien lui. « Si vous préférez, on peut manger tout en travaillant. Je ne voudrais pas vous mettre en retard pour votre dossier. » Gêné d’avoir de telles pensées, Nikolaï se racla la gorge avant de se concentrer sur la conversation actuelle.
« Allons nous assoir dans la cuisine, on y sera mieux. Le dossier peut attendre et ne sera sans doute pas si long à faire. »
Il passa devant la jeune femme afin de la diriger à travers l’immense villa. Merde, il fallait qu’il se reprenne et vite. Intérieurement il se fit la promesse qu’il ne serait que purement professionnel avec elle. Qu’il ne lui parlerait que de boulot. Une fois dans la cuisine, il poussa deux trois bricole du bar et y installa deux verres à pied, puis sortit un grand cru provenant tout droit des caves les plus prestigieuses de France.
« Je ne pense pas qu’un blanc se marie très bien avec le chinois, mais si cela te dis d’y gouter ? »
Ce n’était pas pour lui démontrer toute la richesse qu’il possédait, ni même pour la rendre soul. Non il se voulait simplement gentil et partager un verre avec Rylee lui ferait sans doute oublier les pensées malsaines qui commençaient à germer dans son esprit. Ou bien cela aurait l’effet tout contraire...
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MessageSujet: Re: « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ « Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥ I_icon_minitimeJeu 29 Mai - 17:25

Nikolaï ∞ Rylee
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
J’étais des plus enchantées de me retrouver dans la villa des Vikachev. Surtout en sachant que Madame était absente et que Monsieur, un bourreau de travail, était un homme fortement séduisant et mon supérieur hiérarchique qui plus est. J’avais l’envie de marquer des points. Tout au fond de moi, même si je ne souhaitais pas l’admettre, je savais que j’éprouvais plus qu’une simple envie de progression dans la société. Nikolaï vikachev était un modèle de réussite, mais surtout il avait ce petit plus qui ne laissait pas mon palpitant indifférent lorsque son regard azure se posait sur mon corps. Il était même dans certains de mes fantasmes les plus secrets. Hélas, je n’étais pas prête à l’avouer. Ni à moi-même, ni à qui que ce soit d’autre dans mon entourage. J’étais indépendante, forte et sans état d’âme. Ce n’était pas une simple amourette qui risquait de gâcher mes objectifs. Néanmoins, je me demandais bien à quel point il était doué dans tous les domaines.

Sa voix me tira de ma rêverie passagère, tandis que je me mordais la lèvre inférieure tout en le déshabillant du regard. « Allons nous assoir dans la cuisine, on y sera mieux. Le dossier peut attendre et ne sera sans doute pas si long à faire. » Un sourire malsain et pourtant charmeur se dessina sur mon visage, tandis que je replaçai fermement une mèche de cheveux derrière mon oreille, me redressant de tout mon long et gonflant ma poitrine. Je passai devant lui, prenant soin d’accentuer un peu ma démarche féline, avant de m’arrêter lorsqu’il referma son bureau à clefs. « Parfait. Je vais chercher les plats préparés dans ma voiture. Je reviens très vite... » Dis-je sur un ton aguicheur. Oh, bien sûr, il ne parlait que de travail entre nous deux. Je le voyais mal succomber à la tentation immédiatement ou encore avoir des idées mal placées malgré ma jupe moulante et mes escarpins noirs de dix centimètres de talons. Je pris la peine de me dépêcher, tandis qu’il ne me regardait pas, pour ouvrir ma vieille voiture et y dénicher les plats du petit traiteur que j’emportai à l’aide du cornet blanc. Une fois en main et rentrée à l’intérieur, je le suivis à travers l’immense demeure tout en profitant de la vue sur son fessier à tomber par terre. J’étais sous le charme de l’immensité des lieux. Il faut dire que je n’étais pas riche et que je n’avais connu que les foyers d’accueil miteux ou les squattes. Rien de bien gracieux, en somme. Je déposai alors le sac sur la table de la cuisine, puis il sortit deux verres et une bouteille de vin blanc. « Je ne pense pas qu’un blanc se marie très bien avec le chinois, mais si cela te dis d’y gouter ? » Je souris, amusée, tandis qu’il me présentait la bouteille. Je me tortillai une mèche de cheveux, laissant paraître mes dents blanches et mon regard passionné. « Je ne suis pas du genre à cracher sur un bon vin, Monsieur Vikachev. » Admis-je gentiment, avant de poser mes yeux de biche sur l’étiquette. Je manquai de laisser paraître ma surprise quant au grand cru en question, d’origine française. Un vin hors de prix pour moi et la plupart de la population qui peuplait Dungannon. Je regardai alors ses yeux azures, plongeant mes prunelles dans les siennes. « Vous me gâtez... » De part le vin ou sa présence ? Là était bien la question. Il nous servit chacun un verre, que je pris entre mes doigts. Nous fîmes « santé », laissant le cristal claqué l’un contre l’autre. Ce bruit me fit presque frissonner tant je n’en avais pas l’habitude. Pourtant, je mettais un point d’honneur à ne jamais rien laisser transparaître de ma pitoyable vie. Je le goûtai ; il était aussi délicieux qu’un nectar divin. Je le regardai alors dans les yeux, avec un sourire aux coins des lèvres. Discret. Subtil. « Il est... excquis. » Parlais-je véritablement de la boisson ou plutôt de son corps d’Apollon ?

Il fallait que je mange. Sinon, dans le cas où nous ingurgiterions trop de vin blanc, il était fort probable que nous ne puissions pas véritablement nous contrôler. Surtout moi et mon envie de lui qui me prenait les tripes bien trop souvent. J’aimais tant de choses chez lui : ses yeux, sa bouche, son sourire, son air sûr, sa carrure, son corps, ses mains,... Tout me paraissait bien trop électrisant pour qu’il soit réel. Pas si sûr qu’il me laissait totalement indifférente. Je tâchai de réfréner mes idées du mieux possible. « Si je peux me le permettre, vous qui avez tout réussi... Comment avez-vous fait ? Avez-vous un secret ? » Tout ? Peut-être pas. Néanmoins, je savais que je flatterais son égo. Comme tous les hommes d’affaires. Pourtant, j’espérais bien un jour devenir l’un de ses secrets ; une de ses femmes qu’il convoitait et qui le lui rendait bien. Mais ça... ce n’était qu’un fantasme. Du moins, je le pensais.

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« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. »


Il faudrait qu'elle ne s'attache pas trop à lui mais elle en est incapable. Il lui parle de tout, de rien et il est le seul qui le fait bien. Parce que c'est lui qui en prend l'initiative et ça la change. Il lui montre qu'elle existe. Il brille comme une étoile pour elle. Mais elle n'ose plus y croire, parce qu'on lui a fait trop de mal. Et pourtant elle se laisse complètement aller. Elle arrive à être heureuse malgré tout.


La soirée prenait une tournure des plus improbable. Inviter à diner une jolie jeune femme, chez lui et travaillant pour son compte qui plus est, n’était pas de bonne augure. Une chose est sur, il y a quelques années, Nikolaï n’aurait jamais admit une telle chose. Pourtant, il changeait. Il changeait face à la tournure que prenait son couple, il changeait car il réalisait qu’il n’était peut être pas l’homme parfait qu’il s’imaginait être. Il changeait parce qu’il le fallait... S’il voulait être capable de faire face à l’orage qui se préparait, il devait être assez fort pour l’encaisser. Il le devait... Rylee était en quelque sorte ce changement. Ce n’était pas forcément mauvais, ce n’était pas non plus forcément bon. Mais c’était libérateur. Ce sentiment de puissance, d’espoir, d’envie. Ca faisait tellement longtemps qu’il avait envie de tout ça...

Rylee était revenue bien assez vite avec les plats du traiteur chinois. Plus le temps avançait, plus il ne cessait de se répéter qu’il devrait arrêter là. La congédier chez elle avec un vague mot d’excuse. Lui dire qu’il n’était pas ce genre d’homme. Celui là même qui trompe sa femme avec une maitresse beaucoup plus jeune que lui aux formes des plus désirables. Pourtant, il n’avait pas envie qu’elle parte. Non. Nikolaï préférait rester là, à l’admirer, à lui parler de vin venu tout droit de France, à lui montrer ce qu’était la vraie vie. Il avait envie qu’elle découvre tout ça, qu’elle l’admire autant qu’il la trouvait à son gout. Ca n’avait aucun sens, puisqu’il n’était pas en train de tromper Elena. Du moins c’est ce qu’il aimait croire. Avoir le contrôle... Une chose qu’il aimait avoir par dessus tout ces temps ci. Dans le fond ca lui réussissait bien. Presque. « Je ne suis pas du genre à cracher sur un bon vin, Monsieur Vikachev. »  Il souriait. Elle lui rappelait tellement... Lui. Elle était libre, sur d’elle, mystérieuse, avenante. Elle avait ce don pour attirer les hommes dans son lit, Nikolaï n’en doutait pas. Cependant, il se promit qu’elle devrait redoubler d’efforts si jamais ses intentions envers lui étaient de ce genre là. Allait-il laisser ce petit jeu s’installer entre eux ? Il espérait bien que non... Pourtant, il ne pouvait pas faire semblant de ne rien ressentir à ce moment là. Lorsqu’elle plongea ses yeux dans les siens, son sourire s’accentua davantage. « Vous me gâtez... » Sans blague. Son égo surdimensionné prit ce compliment avec délectation. Il y a bien longtemps qu’Elena n’avait eu ce genre de comportement avec lui. Bien trop longtemps...
« Tout le plaisir est pour moi, mademoiselle Brewer »
Il aurait pu accentuer sa phrase avec un clin d’oeil, mais il ne se sentait pas capable d’assumer les erreurs qu’il s’apprêtait à commettre. Trempant délicatement ses lèvres dans le nectar, il ne pu s’empêcher de penser à quelle point il aimait se retrouver ici, en sa compagnie. C’était simple, captivant, et ... « Il est... excquis. » Exquis, oui c’était le mot. Seulement, il ne voulait pas s’accrocher à cet infime espoir qu’il n’était plus qu’un homme bon qu’à sauver son couple en péril. Se retranchant vers les sac plastiques comportant le repas amené par Rylee, il entreprit de diviser le repas en deux. A en voir la quantité, Nikolaï se demandait bien si cela n’avait pas été son objectif depuis le début. Mais plutôt que de l’inquiéter cela l’amusait. Après tout, était ce si mauvais ? Non.  « Si je peux me le permettre, vous qui avez tout réussi... Comment avez-vous fait ? Avez-vous un secret ? » La question que la jeune femme lui posa lui fit froncer les sourcils. Avait-il réellement tout réussi ? En apparence certainement, il avait une des plus belle femme de tout l’Irlande, deux filles des plus extraordinaires, il avait même réussit professionnellement et son compte en banque n’était pas à plaindre. Alors quoi ? Que lui manquait-il réellement pour qu’il puisse savourer la vie à plein dent ? Il n’en savait fichtrement rien.
« Je... Je n’ai pas réellement de secret tu sais. Garde seulement espoir, ne lâche rien et va au bout des choses. N’hésite pas à mordre s’il le faut. Montre leur ce que tu vaux vraiment. Dit leur que personne ne décides pour toi. Et ils seront tous à tes pieds. »
Cependant, Nikolaï ne doutait pas qu’elle réussirait dans la vie. Après tout, Rylee était bien en train de diner avec son patron. Si ça, ce n’était pas un signe... A ce moment là, il aurait aimé en savoir plus sur elle, découvrir qui se cache derrière ce masque, prétendre connaitre ses gouts, l’aider à avancer dans la vie. Mais s’il franchissait se cap, il savait qu’il n’en reviendrait pas indemne. C’était impossible... Pourtant, une fois n’est pas coutume, Nikolaï oublia quelques peu les préconisations qu’il s’était promit de prendre si un cas comme celui ci se présentait.
« Parle moi de toi Rylee »
Attendant sa réponse, il ne lâcha pas la blondinette du regard. Son repas pouvait bien être froid, il n’y toucherait pas tant que la jeune femme ne lui aurait pas répondu. 
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« Notre amour est comme le vent. Je ne peux pas le voir, mais je peux le sentir. » ♥ Nikolaï & Rylee ♥

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